Dialogue interplanétaire

Bonjour Mr Le Martien,
Dis : d'où est-ce que tu viens ?
Elle est loin ta planète ?
On peut y faire de la bicyclette ?

Je viens d'un monde lointain
Où l'été n'a pas de fin,
Ce n'est pas une planète chagrin ;
Chacun peut manger à sa faim.

Oh dis, je peux venir chez toi ?
Car sur Terre, tout me met en émoi,
Je ne peux plus tenir seule, ici ;
Je veux partir pour une nouvelle vie.

Malheureusement très chère,
Je suis en panne de vaisseau.
Ma planète est devenue chimère
Et chez vous il n'y a rien de beau !

Oui je sais, l'humain est fou,
Il me fait même peur, j'en tremble ;
Car maintenant tout est flou ;
Alors dépannons ton engin ensemble.

C'est plutôt les hommes qu'il te faut réparer
Ça va prendre du temps, continue d'espérer
Arme toi de patience, couvre toi de bonté
Saisi toute l'essence de votre humanité.

Merci pour tes conseils avisés,
Mais est-ce que tu vas pouvoir m'aider ?
Car seule, je ne me sens pas à la hauteur
Pour refouler leurs envies de grandeur !

Je t'aiderais de mes paroles,
Je ne puis te faire acte ;
Cela n'est pas mon rôle,
Mon âme doit rester intacte.

Très bien, je respecte ta volonté
De garder ton esprit de pureté.
Je te remercie déjà de bien vouloir m'épauler,
Cela est pour moi : une grande preuve de générosité.

Mr Patate et Moi
(30/11/09)

Réminiscence d'un Amour partagé

Mon cœur s'est ouvert au tien en ce doux matin,
Il est passé outre ses appréhensions, son chagrin.
Et comme Pandore avec sa boîte aux milles secrets :
Tu as découvert en moi l'amour qui se cachait.

En tes yeux magnifiques je vois briller l'amour,
Ce sentiment magique qui fait naitre le jour,
En mon âme perdue qui cherchait un espoir,
Un trésor disparu, égaré dans le noir.

La quintessence émanant de nos moments partagés
A submergé l'obscurité de mes illusions passées.
La clarté de ton sourire reflétant ta si douce nature,
A dévoilé les lueurs cachées en mon sein, si pur.

Tu es le vent du nord qui emporte mes peurs,
De ton calice d'or s'écoule le bonheur,
Le plaisir et la joie qui me font oublier,
Que tout seul ici-bas, je ne pouvais danser.

La mélodie naissant de tes paroles, de ta voix
A l'étrange pouvoir de me mettre en émoi.
Elle a pour écho le battement de mon petit cœur ;
Lui, qui avant toi ne connaissait pas les bras, leur douceur.

Envolons-nous aux cieux, nageons dans les nuages,
Enfin libres et heureux, à l'abri du naufrage,
Nous pourrons nous aimer jusqu'à la fin des temps,
Nous saurons pardonner tous les malheurs d'antan.

Laissons les jours reprendre leurs tendres cours,
Oublions le passé, regardons en avant, vers "les toujours".
Je ne te quitterais plus mon cher aimé,
Nous guiderons nos pas de nos plus belles pensées.

Si un soir, endormie, tu étais réveillée,
Par des ombres surgies des tréfonds du passé,
Chasse toutes tes peurs, serre-toi contre moi,
Dans ma vie de labeur je n'ai aimé que toi.

Seymour et Moi
(30/11/09)

Ami chantant

Un rossignol s'était posé sur mon épaule,
Il avait dû me confondre avec un jeune saule.
Il faut dire que j'étais là, postée, sans bouger,
A observer patiemment la fraîche rosée s'évaporer.

Mon cœur accompagnait la douce mélodie,
Si parfaite, si douce de mon bel ami,
Ses plumes enchantées me caressaient le cou,
Je sentis, alors, une larme glisser sur ma joue.

L'émotion se dégageant de son chant harmonieux
Était telle, que je croyais avoir rejoins les cieux ;
Il y avait tant de finesse dans son piaillement ;
Qu'il me transporta au travers des temps.

Ce son cristallin m'emmenait au loin,
Vers d'autres contrées, vers un pays lointain ...
Je voyais la nature se tendre pour écouter,
Cette douce ballade aux vertus enchantées.

Son refrain m'entraîna dans un ailleurs de pureté,
Un monde transparent de calme et de sérénité ;
Là, où même la peur est source de joie, de plaisir,
Telle les branches de vie survolants mes souvenirs.

Mon cœur s'envola dans ce rêve infini,
Voyageant dans ce lieu aux vertus de magie ...
Ce paradis a pris forme pour devenir réalité,
Doucement, je me suis endormis dans les bras de Morphée ...

Clipouce et Moi
(30/11/09)

Un fripon cachotier

L'ange des prés est venu tout contre moi, se blottir,
Par cette douce nuit d'été, j'ai aperçu son petit sourire ;
Il était là, près de mon cou : charmant et charmeur,
Ne demandant qu'un peu de tendresse et de chaleur.
 
Il était si mignon, si doux que je n'ai pu résister
A l'idée d'embrasser cet angelot messager.
Adorable, délicat, désireux de caresses,
Ce petit être réclamait de la délicatesse ...
 
Après ce tendre et voluptueux baiser partagé,
Nous nous sommes endormis sous la pergola ambrée.
Mon nouvel ami était là, réfugié contre mon épaule, assoupi ;
Et je me surpris, à aimer le contempler durant toute la nuit.
 
Il était là, juste là, dans mes bras à dormir, à rêver
Son visage enjôleur semblait si paisible et si quiet ...
J'aurais tant voulu à ce moment, à cet instant
Devenir un lutin à mon tour si serein, si patient !
 
Être un petit esprit espiègle et joueur des fourrés,
Tel était mon vœu le plus cher et le mieux caché ;
J’aurais aimé qu’avec moi, il partage tout, même ses pouvoirs ;
Mais il ne se confiait pas, ce n'était pas son bon vouloir.
 
Il était comme tous ces gens, ces autres
A cacher ce qu'il pensait, du monde entre autre !
Ses pensées filtraient les miennes comme un filet
Qui attrape les idées noires et les laisse s'envoler ...
 
Je ne souhaitais que son bonheur, le garder contre mon cœur,
Car pour moi, il était le symbole de la pudeur et de la candeur.
Avant de partir, il m'enlaça tendrement, puis m'embrassa sur la joue
En murmurant à mon oreille son futur retour par de jolis mots tout doux.

Apollone et Moi
(11/11/09)

Amis de coton

Les nuages se balancent au gré du vent
Mais n’ont-ils pas peur dans ce firmament ?
Car bien que nombreux, quand vient la nuit
Nul ne peut les protéger dans ce ciel qui s’obscurcit.
 
Pauvres nuages qui sont soumis à la Terre,
Combien de temps supporterez vous cet enfer ?
Vous êtes obligés de suivre le mouvement,
Et sans le vouloir vous disparaissez un temps.
 
Maître Éole joue avec vos corps de coton,
Sans que vous ne puissiez dire « Non ! »
Ces voyages vous sont des plus agréables,
Ce qui rend vos doux petits cœurs malléables.
 
Malgré ce que l'on dit vous nous rendez heureux,
Car vous créez de telles beautés à nos yeux,
Qu'il nous serait impossible de rejeter :
Devant votre talent nous sommes émerveillés.
 
Vos formes fantasmagoriques me séduisent,
J’aime m’allonger sur l’herbe, sous la bise ;
Afin de vous contempler pendant des heures,
Et ce même jusqu’à la nuit, aux dernières lueurs.
 
Chaque matin je me réveille avec l'espoir,
Qu'en vous voyant ma journée sera moins noire.
On peut souvent joindre l'utile à l'agréable,
Et vous prouvez que cela est réalisable.
 
Alors le mistral m’emporte à vos côtés,
Embellissant mes nuits de votre si douce volupté.
Le sourire réapparaît sur mon visage d’enfant,
Éclairant ma vie de votre moelleux accueillant.

Lepoetedu42 et Moi
(09/11/09)

Doux tempo = amour partagé

Un cliquetis a remplacé le battement de mon cœur
Laissant le chuchotement de ta voix y entrer ;
Celle-ci a su couvrir les sons de ma douleur
Qui ne cessait de me meurtrir ces dernières années.
 
Mon ange, ma colombe, laisse-toi guider !
Je suis sous le charme de ton cœur malléable,
Désireux de ton regard, si doux, adorable :
Mon grand amour, ensemble nous allons voler !

Le son de mon métronome humain s’est normalisé,
Dés que j’ai senti la douce chaleur de tes baisers.
Tu as su me calmer, mettre fin à mes blessures,
Tout en me promettant de toujours soigner mes brûlures. 
 
Ma petite douceur, je danse à tes côtés,
Mon âme et mon cœur sont là pour t'épauler.
Tu es mon rêve, la force qui m'a guidé,
Tu es mon secret, tu es mon seul pêché.
 
L’écho de tes mots doux résonne en mon sein,
Tel les perles de rosées rafraîchissants les jasmins.
J’aime quand tu m’entoure de ta douceur, de ta candeur ;
J’ai de nouveau, envie de vivre, du baume au cœur.
 
Et moi, je veux passer ma vie à tes côtés:
Avoir des enfants après nous être mariés,
Et te chérir toujours plus d'instants en instants.
Car tu es le cadeau de mon monde constant !

Je ne peux résister à ton charme, à tes yeux ;
Eux, qui sont les seuls à réaliser mes vœux.
Tu es l'homme doux et attentionné que je désirais,
L'unique étincelle de bonheur que mon cœur voulait.

Alors je ne suis que le vœu de mon seul vœu,
C'est donc ça aimer ! Oh, que j'aime être amoureux !
Nos sentiments s'entremêleront à jamais,
Oui, je le veux ! Sans hésiter, être marié !

Tony et Moi
(09/11/09)

Combat loyal

Un parfum emplit de magnificence
A survolé cette contrée lointaine,
Il a envoûté l'intégralité de mes sens ;
Me rendant de moins en moins humaine.

Son effluve m'emporte telle une transe
Gardant intacte mon haleine.
Comme une proie, je dois mener la danse
Me retrouvant ainsi face à l'arène.

Les odeurs de sang mêlées à la peur
Endorment mes réflexes de protection,
Elles endolorissent mes membres et mon coeur
Me replongeant dans mes envies d'abandon.

Chaque coup est associé à une douleur
Un jet, puis un autre semblable à un son.
Avant que s'abandonne la senteur,
Endolorie par la méchante correction.

La tendresse et la l'amour n'ont pas leur place ici,
C'est plutôt un lieu fait pour finir sa vie.
Tout n'y est qu'obscurité, souffrance et sang
La loyauté y trouve parfois sa cachette pourtant !

Un combattant n'ayant pas une minute de répit
Son arme principale est hors de prix
Elle embaume l'adversaire fortement
Le laissant seul, las, agonisant ...

Lui aussi a été touché fatalement
Sans s'en rendre compte immédiatement.
Il a laissé échappé son dernier cri d' horreur
Enveloppant l'assistance d’une terrible peur.

Un silence retentissant
Que faire face à la clameur ?
Sentez vous la forte odeur
Qui se dégage silencieusement ?!

L'histoire est finie
La vie n'est plus
Ils ont tous deux perdus
Le ciel s'est couvert de gris ...

Titezip et Moi
(07/11/09)

Souvenirs

Un chaud rayon de soleil sur l’océan
A reflété la douceur du sourire de notre enfant,
J’ai vu dans ses yeux la clarté d’une aurore,
Comme la beauté d’une vague frappant un mirador.

Face à ce paysage, au rythme des marées,
Ma mémoire se réveille et le passé renaît
La plage qui aujourd'hui même en été est vide,
A vu naître autrefois notre amour-chrysalide

De mes pieds nus, je foule le sable brûlant,
A la recherche d’un trésor enfoui il y a longtemps.
C’est notre histoire qui était cachée là, en ce lieu,
Mais désormais, il n’en reste qu’une flamme sans feu.

C'est sûr que le temps passe, les lieux et les gens changent,
En revenant ici je sais qu'hier n'est plus,
Je suis mélancolique mais j'ai la foi d'un ange,
Je sais que notre union ne sera jamais rompue.

Notre passé commun sera toujours inscrit ici,
Tel le grimoire renfermant les anecdotes de notre vie.
Les galets recouvrant cette plage écumée par les flots
Seront autant de souvenirs hantant ma mémoire mégalo.

Nos liens toujours plus forts depuis ce premier jour,
Nous avons visité plus d'un lieu sur cette Terre
Chacun d'eux a gardé les traces de notre Amour
Scellant dans l'éternel ces instants éphémères.

Kelkune et Moi
(07/11/09)

Dis-moi

À quoi sert vraiment la vie ?
Tu le sais ? Alors vas-y dit !
Quel est son but dis-moi,
Car moi vraiment je ne vois pas !

Qu’il est doux de te sentir tout contre moi,
D’entendre le chuchotement de ton cœur qui bat.
J’aimerais passer ma vie ainsi ;
Lovée dans tes bras protecteurs, mon chéri.

À quoi sert vraiment la vie ?
Tu le sais ? Alors vas-y dit !
 
Le sens de la vie est une chose mystérieuse,
Qu’il ne faut pas tenter de percer,
Il suffit de vivre au jour le jour, avec intensité
Pour être sûre de tout voir de manière fabuleuse.

Quel est son but dis-moi,
Car moi vraiment je ne vois pas !

Mon chéri calme toi, s'il te plait.
Pense à nous deux, à tous les moments que l'on a passé.
Vis pour moi, pour nous, pour notre avenir.
Je te promets qu'un jour, je te rendrai ton sourire.

À quoi sert vraiment la vie ?
Quel est son but dis-moi,

À quoi sert vraiment la vie ?
On ne le sait pas réellement mais il faut en profiter.
Elle n'a pas vraiment de but précis
Mais ce n'est pas une raison pour se suicider.

À quoi sert vraiment la vie ?
Tu le sais ? Alors vas-y dit !
Quel est son but dis-moi,
Car moi vraiment je ne vois pas !

Kurtana et Moi
(05/11/09)

Chagrin mortel

Une peine immense a parcouru mon esprit,
Elle s'est insinuée brusquement en mon sein
Telle une plaie béante restant à vif, à vie ;
Juste à côté de mon cœur, dans le tien.

Je n'avais jamais ressenti cela auparavant,
Elle hante mes jours et mes nuits.
De tels maux incompréhensibles qui m'obsèdent tant,
Mettant le désordre dans ma vie meurtrie.

Tes blessures sont pour moi comme un venin,
Souillant mon être de veines en artères,
Il faut croire que mon mal va durer plus d'un matin,
Tout comme ta souffrance n'a pas été éphémère.

La mienne ne le sera pas non plus,
Elle s'est introduite au plus profond de mes viscères
Des larmes, du sang, cela m'a valu.
Tandis que moi, avec toi, j'étais véritablement sincère.

Je ne pourrais jamais soigner toutes tes meurtrissures
Elles resteront là, détournant mes sentiments à ton égard ;
Alors tel un oiseau blessé, je tenterais de vaincre mes coupures ;
Celles que je me serais infligée, en attendant à nouveau l'un de tes regards.

J'ai beau tout essayer, mais rien n'y fait
Tu ne me vois pas, j'ai l'impression d'être un esprit errant pour toi.
Après tout ce temps partagé, ces moments inoubliables, tout simplement parfaits.
Tu as préféré souffrir sans moi tout comme moi je souffre sans toi...

Nos maux sont liés, et ils le seront à tout jamais,
Alors, je préfère les occulter, les faire disparaître,
M'assassiner ; détruire lentement mon être,
Afin d'être complètement libérée de tes plaies.

Ainsi, toi aussi tu seras libre, tu pourras tourner la page,
Avancer dans la vie, effacer ta souffrance.
Sache que je t'observerais du haut de mon nuage
Et que je ne cesserais jamais de penser à toi et à nos moments de bonheur intenses.

Gwelawen et Moi
(05/11/09)