• Le vent : mon tendre aimé ... avec Camille

    Le vent : mon tendre aimé

    Je me souviens encore, comme d’une époque lointaine,
    Du vent parmi les roses, dansant candidement sans chaîne.
    Il dessinait le ciel, telles de mystérieuses runes anciennes,
    Il chantait une balade, en emportant toutes mes peines.

    Je l'imagine toujours, se perdant dans mes cheveux,
    Me caressant tendrement, le visage et les yeux.
    Il aimait par dessus tout courir sous mes cotillons,
    Me taquiner tel un enfant au regard fripon.

    Je me recrée ce monde au rythme des saisons,
    Une valse anodine sur un chemin d'illusions.
    Il se perchait au milieu de douces contrées,
    M'entraînant par la main en m'appelant mon aimée.

    Je le réentend certains soirs me murmurer des mots doux,
    Se fondre au creux de mes joues et jouer dans mon cou.
    Il est là,tapis dans le noir, attendant à nouveau son heure de gloire,
    Pour me prendre et m'emmener dans son royaume d'ivoire.

    Je poétise en vers ce rêve d'un autre temps,
    Cet amant légendaire qui galopait avec le vent.
    Je m'en suis allée vers d'autre temps, vers d'autres lieux,
    Il m'est revenu par d'autres vents, par d'autres cieux.

    J'ai chevauché à ses côtés, en amazone sur les nuages,
    Il m'a conduit dans son univers ; empli de mirages.
    Nous avons vécu heureux parmi les anges,
    Et aujourd'hui : je pars pour un autre monde étrange.

    Camille et Moi
    (11/03/09)


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  • Pensées d'un homme meurtris ... avec Kelkune

    Pensées d'un homme meurtris

    On me regarde de la tête aux pieds,
    En se contentant de me dévisager.
    Personne ne veut entamer la discussion
    C'est à croire qu'ils ont peur de ma pigmentation.

    Je ne suis pourtant pas différent
    Qu'ai-je en moi de si repoussant ?
    Pourquoi ai-je donc la sensation
    Que leurs regards sont agression ?
     
    J'ai beau chercher, regarder autour de moi,
    Je ne vois pas pourquoi, on me laisse comme ça !
    Mon teint est certes un peu différent,
    Mais en quoi cela peut-il me rendre effrayant ?

    Je suis pourtant bien fait comme eux,
    Deux bras, deux jambes, humain au mieux,
    J'ai même une âme, un coeur qui bat
    Et qui s'essouffle quand il voit ça ...
     
    Je suis désarmé face à ces réactions,
    Je ne sais comment passer outre ces accusations
    Car on me dit souvent : "Pars d'ici sale voleur !
    On ne veut pas de toi, chez nous infâme menteur !"

    D'où naissent donc ces craintes humaines
    Allant parfois jusqu'à la haine ?
    Les yeux des hommes qui nous déforment,
    Nous jugent et nous classent hors des normes.

    Kelkune et Moi
    (09/03/09)


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  • Manque d'un pays, d'un aimé ... avec Milly

    Manque d'un pays, d'un aimé

    J'ai voyagé souvent,
    Mais aucuns pays,
    Ne m'ont plus éblouis,
    Que ceux de ton continent.

    De nombreuses odeurs m'ont envoûtée
    Mais celle de ta peau a su m'ensorceler,
    Elle refuse de se faire oublié,
    Je crois que, de toi, elle m'a fait prisonnière ?

    Les courbes de ton corps me transportent,
    Et dès que je pense à toi, je les revois :
    Ces beaux et grands lacs d'un bleu azuré,
    Ces forêts équatoriales au parfum vanillé.

    Doux parfum qui hante mes nuits,
    Lorsque dans le noir je me sens démunie.
    Traverser les mers pour être à tes cotés:
    Oui, ceci est mon seul souhait.

    Mon seul désir est de te retrouver,
    Toi : l'homme au visage enchanteur,
    Car tu as fait chavirer mon coeur,
    Et vivre sans ta présence est un péché.

    Dans mes rêves les plus fous ; je suis à tes côtés
    Tes doigts frôlent ma peau en ébullition.
    Je prie pour ne jamais me réveiller,
    Mais l'aube arrive bien trop vite.

    La réalité reviens au grand galop,
    Les songes s'évaporent de mon esprit,
    Et mes larmes coulent finement
    Sur mes joues attendant un de tes baisers.

    Milly et Moi
    (08/03/09)


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  • Oiseau de malheur ... avec Touteseule

    Oiseau de malheur

    Oiseau de mauvaise augure,
    Ou corbeau m'emmenant à l'aventure.
    Ton plumage si froid et noir,
    Me confins dans mon désespoir.

    Ne te fis pas aux apparences,
    Je ne souhaite que ton bonheur,
    Et je veille, à l’instar d’un ange,
    Sur les malheurs de ton cœur.

    Oh ! Pardonne moi de ce quiproquo,
    Je croyais que tu étais là pour ronger mes os.
    Excuse moi de m'être arrêté aux apparences,
    D'avoir garder mes peurs d'enfance.

    Ne t’inquiète pas, je ne t’en veux pas,
    Ais confiance en moi, tout ira bien,
    Oubli toutes les haines et la froideur,
    Oubli toutes les peines, ouvre-moi ton cœur.

    Merci mon oiseau gardien,
    Viens dont te poser sur ma main.
    Je vais ouvrir mon âme à ta noirceur
    Préservant ainsi mes jours de la terreur.

    Je ne partirai pas, je suis là maintenant,
    Mais souviens-toi des jours d’antan,
    Car rien n’est éternel, la fin me guette,
    Ne m’en veux pas et tiens toi prête.

    Oui, je sais que la vie n'est pas immortelle
    Et que tous les êtres sur la terre sont mortels.
    Mais sache que quand tu mourras
    Je te rejoindrais vite par mon trépas.

    Mais qui te parle de mourir ?
    Je vais simplement devoir partir.
    Je ne peux rester à tes côtés indéfiniment,
    Mais je reviendrai lorsque tes pleurs raisonneront.

    Bien, je vais donc quand il le faudra
    Accepter le fait que tu t'en vas.
    J'aurais certes de la peine,
    Mais je sais que tu n'es pas mienne.

    Touteseule et Moi
    (07/03/09)


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  • Oublier notre histoire ... avec Silver1216

    Oublier notre histoire

    Tu sembles si loin que déjà je pleure
    Tu es l'absence qui fait crier mon coeur
    Mais bon sang où es-tu ?
    Je ne te vois presque plus ...

    Autrefois toutes mes larmes, tu les as séchées
    Néanmoins comme c'est écrit c'est du passé,
    Et maintenant tu es si loin,
    Viens m'offrir ta douceur ; j'en ai besoin.

    Tu m'as abandonné, sans te retourner
    Tu as tout quitté en ce doux et frais été.
    J'ai attendu en vain ton retour
    J'ai toujours voulu revivre notre amour.

    Mais aujourd'hui, j'ai compris
    Je n'espère plus te revoir ici !
    Car par ta faute mon coeur a trop souffert
    Il a vécu pendant trop longtemps un enfer.

    De toute façon j’aime une autre personne,
    C’est pour lui que mon cœur rayonne,
    Alors s’il te plait vas-t-en au plus vite,
    Car tu m’as abandonné sans aucun mérite ...

    Maintenant je ne pense plus à ce nous
    J'oublie notre passé, tout cela devient flou.
    Je vis désormais un autre bonheur, un nouvel amour,
    Et j'espère qu'il va durer au-delà des toujours.

    Cet homme est loin d'être comme toi
    Lui, il sait me protéger, veiller sur moi.
    C'est un vrai ange, un gardien
    Il n'a pas honte de me prendre la main.

    Alors je n’ai plus qu’à me retourner
    À te dire adieu et rapidement t’oublier,
    Cela ne va pas être dur je t’ai souvent trahie
    Même si c’était toi que j’aimais le plus dans mon lit ...

    Silver1216 et Moi
    (07/03/09)


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  • Souvenirs et présent amoureux ... avec Etoilebleue

    Souvenirs et présent amoureux

    Ta douceur intemporelle sur mon chemin,
    Dans tes yeux les étincelles de mon destin,
    Et ta bouche me murmure des mots d'amours
    Qui m'aident à survivre jours après jours.

    Notre futur se trace en pointillés
    Sur la route des "je t'aime mon adoré".
    Il n'y a plus aucune limite à notre bonheur,
    Les rires remplissent désormais nos coeurs.

    Le printemps, lui fleurit dans tes yeux
    Qui me sourient ravis, tu es mon amoureux,
    Celui pour qui je survis un peu plus chaque jour,
    Tu es mon plus grand désir, mon si doux amour.

    Les saisons défilent et notre histoire s'écrit
    Au fur et à mesure du temps qui fuit.
    Tes mots doux hantent mes pensées,
    Et nos deux coeurs demeurent entrelacés.

    Sous l'arbre qui a vu notre tout premier baiser,
    Regardes , nos deux prénoms y sont gravés,
    Comme dans mon coeur à jamais tu resteras
    Car je sais que cet amour personne ne l'éteindra.

    Repense à ce grand champs de tournesols
    Tu te rappelles à quel point ont y étaient frivoles.
    Ce bonheur, cette passion ne disparaîtront jamais,
    Ils resteront en moi, liés pour l'éternité.

    Etoilebleue et Moi
    (07/03/09)


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  • A la recherche d'un ballon doué d'intelligence ... avec Tony

    A la recherche d'un ballon doué d'intelligence

    Mon cerveau est parti, pleurons-le à deux mains,
    Pourrons-nous le revoir, cet engrais de chagrin ?
    Cherchons-le ensemble, dans sa cache secrète,
    Il est là derrière, dans mon corps, dans ma tête.

    Où là tu perdus ? Qu'en as-tu fait ?
    Te souviens-tu la dernière fois que tu l'avais ?
    Regardons un peu partout, dans les coins,
    Allons même voir au pays des pingouins.

    Pauvre de moi oublié par tout ses neurones,
    Qui doit accepter un compagnon pour patronne,
    Mais je dirige l'orchestre tu sais moi,
    Mais de ta pitié ou de grâce rend-le moi !

    Je ne sais point où tu l'as laissé, perdu !
    Mais chez toi, c'est tellement le tohu-bohu,
    Que si ça se trouve, tu as marché dessus,
    Et du coup, désormais, c'est complètement foutu !

    Mais si ça se trouve, je te donne raison,
    Oui je l'ai aperçu et pris pour un ballon,
    Tu aurais dû me dire que tu l'avais posé,
    Car avec tout ce bruit: il a dû éclaté !

    Oh ! Mais mince, comment va t-on faire ?
    Je ne sais où trouver ce genre d'affaire !
    On va donc devoir se partager le mien,
    Même s'il me prend un peu pour son pantin !

    Tony et Moi
    (06/03/09)


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  • Complainte lunatique ... avec Morganne

    Complainte lunatique

    La lune a pleuré toute la nuit,
    Elle a laissé couler ses soucis.
    Personne n'a vu sa détresse,
    Nul ne tenait compte de sa tristesse.

    Mais le lendemain, sur la dune,
    Le soleil avait rendez-vous avec la lune.
    Et chacun roucoule avec sa chacune,
    Le rayons complices, se mirent dans la lagune.

    Elle a retrouvé son sourire enjôleur,
    Le soleil lui a mis du baume au coeur.
    Ils jouent maintenant à cache-cache sans pleurs,
    Et se taquinent parmi les buissons du bonheur.
     
    Ma pauvre lune, pourquoi pleurer ?
    Ne soit pas taciturne, je suis là pour te consoler.
    Je ferai pour toi le tour de la terre,
    Te rencontrerai au delà de Jupiter ...

    Même j'arpenterai le désert,
    Sable rouge, mirage d'une nuit d'hiver.
    Les terres ont besoin de ta pluie, je vais faire attention.
    Ces contrées chaudes brûlent sous mes rayons.

    Merci de faire taire mes chagrins,
    De calmer mes tristes matins.
    Tu as bel et bien raison mon charmeur
    La nature a besoin de mes pleurs,

    Mais pas en trop grande dose,
    Sinon les humains auront une vie morose.
    Je désire les protéger, les nourrir
    Et non pas les voir mourir

    Morganne et Moi
    (05/03/09) (Photo prise par Morganne)


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  • Le chat et la belle ... avec Spock27

    Le chat et la belle

    Chat qui ronronne je suis, au loin mais point trop, je vous entrevois
    Belle marquise, flânant au milieu de ce champ de coquelicots.
    Drapé du plus fin des voiles, aussi fin que la plus fine des lunes
    Vous gambadez dans cette mer rouge, majestueuse
    Comme la belle des pavots.

    Oh vous ! Femme au cheveu blond doré comme le plus doré des blés,
    Vous êtes-vous aperçu du noir félin filant comme sombre flèche ?,
    Car, couchée parmi ces fleurs de beauté, dans cet océan du printemps,
    Vous ne pouviez point me mirer, fines moustaches et joli minois.
    Dès lors, animal par vous ainsi rêvé, comment dévêtu
    Aurais pu vous séduire, espérez une improbable conquête ?

    Fatigué d’avoir nargué les feuilles, les arbres et le sots qui vous regardent,
    Vous vous reposer contre mes flancs, moi qui ne suis que douce fourrure,
    Suprême plaisir qui attise le désir dont vous ne devineriez jamais la cause,
    Vous vous frottez à moi et moi, appréhendant votre main de soie
    S’insinuant dans mon pelage, l’appréhendant ou le souhaitant,
    Le doute s’insinuant car Dieu seul sait ce que chat désire.

    *

    Vibrant sous les infimes caresses vous parcourant,
    Vous ronronnez à rendre sourd le temps.
    Vous, petit chat de gouttière, sauvage et fier,
    Vous n'êtes plus que le pantin de vos désirs
    Sous mes doigts que je pensais pleins d’innocence.
    Vous continuerez à les lécher cependant
    Pour que jamais caresses ne cessent ...

    *

    Soleil rougissant, votre fin voile semble de trop,
    Vous vous dévêtiez au fur et à mesure que mes paupières
    De peur et sous le choc de cette douce semonce, je plissai.
    Vous n’êtes plus à présent qu’une ligne sous fond de bleu horizon,
    Ronronne, ron ron, je sens votre cœur battre à se rompre.
    Le mien, de vous sentir si proche et pourtant si frêle,
    Me cause grand tort et infinie tristesse ; je m’en vais donc
    Fuyant beauté trop sulfureuse car aimable compagne,
    Durant ce trop beau, ce trop court instant, j’ai failli chaviré !

    Spock27 et Moi
    (05/03/09)

    Deux protagonistes. Les (*) indiquent quand on change de point de vue.


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  • Jeu du clair-obscur ... avec Apollone

    Jeu du clair-obscur

    Quand le crépuscule venu
    La nuit dépose, impromptue
    Une brume candide et glacée
    Sur les parterres fatigués
    De nos jardins voilés
    Et laisse les étoiles scintiller.

    La lune soudain éblouie
    Les lucioles jusque là endormies
    Tout en veillant
    Sur ses chérubins aimants
    Elle garde un oeil méfiant
    Sur le monde l'entourant.

    Astre de la nuit, passionnée
    Par ces merveilles douces et rosées,
    Elle sait que la nuit est trop courte
    Pour laisser s'installer les doutes ...
    Alors elle luit, dans la nuit
    Et guide tous les esprits, égérie ...

    Perle de beauté noirée
    Parfois couverte de voilage doré
    Unissant obscurité et brillance
    Elle ouvre son coeur sans réticence
    A toutes les bonnes âmes perdues
    Voulant sa protection sans retenu.

    Mais l'obscurité s'éclipse
    Et la lune, pas à pas, glisse
    Vers l'autre côté de la terre
    Où tout le monde dort encore
    Pour ne pas éveiller la colère
    De l'astre du jour prêt à éclore ...

    Les premiers rayons effleurent
    Cette couche de fraîcheur
    Et réveillent tendrement
    Sans faire trop de bruit
    La nature l'enveloppant
    De ces douces mélodies.

    Apollone et Moi
    (04/03/09)


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