Hommage à ses enfants vivants dans la peine,
Unis dans la faim et le désespoir qu'ils traînent.
Maturité de l'esprit qui leur permet de survivre,
Au regard de leur corps déplumé, détruit et ivre.
Nonchalance de leurs actions accentuant leur détresse,
Incessant besoin d'un baiser, d'une tendresse.
Tentant le tout pour le tout, certains seront là pour les aider :
Enfants, nous sommes là pour vous faire respirer.

Tony et Moi
(17/07/08)

Nature enchanteresse

Asseyons-nous ici, au pied de la cascade
Que l'eau frôle nos pieds ; pas besoin de tirade
Le silence est si doux, la chaleur est profonde
Ecoute bien glisser le soleil sur les ondes.

Partageons ce tendre moment,
Qui nous permet d'oublier nos tourments.
Restons amoureusement enlacés
Afin que rien ne puisse nous séparer

Un oiseau tourbillonne dans notre immense ciel
Nous fait tourner la tête avec ces larges ailes ;
Une main autour de ta taille, l'autre caressant
L'herbe tout juste humide et les fleurs du printemps.

Ce paysage frais et enchanteur
Me redonne du baume au coeur.
Tes yeux me caressent de leur regard
Et moi pour toujours en l'amour je veux croire.

Quelques éclaboussures, sur nos frileuses joues
Nous font fermer les yeux ; Entends ce que nous joue
La Nature de mai : des notes silencieuses
une symphonie fiévreuse, harmonie délicieuse !

De fines perles de rosés,
A nos cheveux se sont mêlées.
Savoure ses tendres moments,
Afin que peut-être : ils durent indéfiniment.

X-lue-x et Moi
(10/07/08)

Résurrection

Mélancolie de mes anciens rêves oubliés,
Qui font resurgir en moi tant de passé.
Les cadavres d'autrefois m'attrape par le cou,
Et veulent m'emmener avec eux dans le trou.

Fantaisie et féérie d'enfant resurgissent,
Afin que près d'eux je glisse
Princesse et dragon dormant au fond de mon âme,
Perçoivent les dangers qui se trament.

Devant mes dernières gouttelettes d'espoir,
Ils me crient un ultime "Au revoir"
Découverte du monde mature, adulte,
Où ma vie n'est que lutte.

Plongé dans la réalité de tous ces hommes
Alors que je suis hors-normes !
Différent, incompris, exclus de tout les autres,
Tandis que je veux juste faire partie des vôtres !
 
Mais différent n'aspire pas à ton silence,
Et avec moi tu veux marcher, même dans l'errance.
Tu as appris un mot ! Voilà la tolérance,
Et moi, je ne peux que t'accompagner dans cette danse.
 
Tony et Moi
(03/07/08)

A toi mon Frère

Toi : mon frère,
Non pas de couleur,
Mais de coeur.
Toi, qui ne vit pas mon enfer,
Et qui croit pourtant avoir déjà trop souffert.

Toi : mon frère,
Toi, qu'on appelle nègre ou noir,
Toi, qui vit dans le désespoir,
J'ai conscience de ta misère,
Pour toi sont toujours mes prières.

Moi, l'enfant de la rue,
Moi qui ne crois plus
Comment peux tu me faire espérer :
Une vie plus belle que la réalité ?
Alors que tu sais parfaitement
Qu'elle n'est que tourments !

Oui c'est vrai mon frère que tu envies ma vie,
Tu crois que par ici c'est un grand paradis,
Tu ne remarques pas que nous sommes solitaire,
Alors que par chez toi vous êtes solidaires,
Nous ne sommes que des ombres au pays des lumières.
Des âmes errantes au milieu du désert

Certes chez moi : les familles sont des groupes
Où le chef mène fièrement ses troupes,
La majorité des hommes ont choisis la polygamie,
Par crainte de pas avoir une assez belle vie.
Mais n'as tu jamais penser,
A tout le mal que parfois cela pouvait engendrer ?

C'est vrai que par chez toi la vie n'est pas toute rose
Crois-tu qu'ici nous ne puissions soupirer les même choses?
Nous nous envions mutuellement notre bien triste sort.
Nous ne sommes que des âmes qui attendent la mort
Nous ne somme que humains, nous ne sommes que poussières
Et cela reste vrai, quelque soit l'hémisphère.

Je suis bien de ton avis mon ami,
Ne devrions nous pas vivre nos vies ?
N'aurions nous pas de quoi être heureux,
Si nous cessions être haineux et envieux ?
Nous devons respecter nos prochains,
Et tous nous tendre la main !

MrPatate et Moi
(03/07/08)

Sensualité d'un amour féerique

Parmi ces ilots de fleurs,
Entre ces arbres centenaires,
J'aimerai goûter aux saveurs de ton corps,
Découvrir la douceur de tes lèvres,

Dans un tourbillon d'odeurs épicées,
Je veux t'entendre me désirer,
Et pouvoir voluptueusement te voir frémir,
Sous la chaleur de mes tendres baisers.

Effeuillé délicatement ta robe,
Comme je le ferais des pétales d'une orchidée,
Ne pas brutaliser ton corps,
Pour mieux découvrir ton coeur,

Dompter tes désirs charnels,
Pour les restituer amoureusement,
Tout en gardant un voile de mystère,
Sur tes fantasmes les plus inavouables.

Tel un lierre aux fleurs sauvage,
M'enrouler autour de ton être,
Suivant le relief de ton âme,
Pour apprendre à jouir de ton corps,

Tout comme une abeille,
Je veux te polliniser,
Et ainsi répandre sur toute la terre,
La beauté de tes divines courbes.

Elfe d'une forêt enchanteresse,
Aux caresses félines et envoutantes,
Je serai le jouet de tes appétits charnels,
Pour un simple regard de toi,

Fée aux yeux enchanteurs
Tu as fait de moi une proie facile
Car les contours de ton corps
Sont pour moi signe de luxure.

Huoma66 et Moi
(03/07/08)

N'oublies jamais

Parce que trop de guerres éclatent
Que trop de gens sacrifie leurs rêves d’avenir
Que des milliers de sourires se figent
Lorsque pleuvent les coups de fusil…

Parce que trop de sang à déjà coulé
Que les hommes en ont marre de se torturer
Qu'ils veulent rejoindre leurs familles
Et enfin entreprendre le rêve de leur vie

Rêve petit soldat, ne t’arrête pas
Tu sais l’espoir fait vivre alors vas y
Croit en ton avenir même si tu sais que
L’avenir est long passé ...

Pense petit bonhomme
A tous ses rêves fous que tu as
Car c'est grâce à eux que tu survivras
Et que tu seras affronter tous les conflits.

Peu de gens reviendront
La terre absorbera tout le sang versé
Et une nouvelle vie s’offrira à toi
Mais n’oublie jamais toutes ces vies avortées

Tu dois te souvenir
De chacun de tes compagnons
Afin de rester digne
Et de ne pas perdre la raison

N’oublie pas leur courage
Et les stupides raisons de cette bataille
N’oublie rien, entretient leur mémoire
Pour que plus jamais l’avenir ne soit un long passé

C'est par toi qu'ils vivront,
Alors conserve en toi un peu de chacun d'eux
Afin que leurs proches
Puissent les voir à travers tes yeux.

Et lorsque à ton tour tu t’éteindras
Veille à transmettre ton vécu
Afin que l’on ne répète pas les mêmes erreurs
Surtout ne l’oublie pas…

Tu devras confier toutes tes pensées,
Les moindres de tes souvenirs les léguer
Afin que ton histoire reste dans l'avenir,
Même si tu fais parti du passé

Milly et Moi
(02/07/08)

Manque de moi

J'ai fermé fort les yeux,
Rêvé d'une vie à deux.
Je me suis lentement replongée,
Dans ces courts instants partagés.
Nos destins semblaient pourtant liés,
Mais aujourd'hui je suis seule, sans toi à mes côtés.

J'ai ouvert grand mon esprit,
En souhaitant profondément te revoir en vie.
J'ai longuement espéré,
Pouvoir un jour te retoucher,
De nouveau être en symbiose,
Mais désormais tout nous oppose.

Chaque jour je souris, je parle, je ris,
Parfois difficilement, je vis
Il arrive même que quelques fois je pleure ;
Mais quelle douleur infime alors que toi, tu meurs.
Ton souvenir à travers moi disparait
Ton souvenir qui n'est même jamais né...

De temps en temps : je perçois ta présence,
Toi mon jumeau qui vit dans l'errance.
Certains jours même: je sens un souffle froid,
Il s'agit sûrement de tes paroles pour moi.
Les années auront beau passer:
Rien, ni personne ne pourra te remplacer

C'aurait dû être toi ç'aurait dû être nous
A la vie à la mort et puis un point c'est tout
Mais toutes les promesses tombent bien vite à l'eau
A la vie à la mort, c'est un triste duo...
Le temps passe rien n'y fait, toujours je m'imagine
Ton image ton odeur, ta présence divine.

Nous n'aurions jamais dû être séparés,
Mais malheureusement nul n'a compris nos destinées.
Le passé en a décidé autrement,
Mais saches que dans mon futur, tu seras toujours présent.
Car même si nos corps sont plus qu'éloignés,
Nos âmes sont à jamais liées.

Apparition et Moi
(02/07/08)

Le bonheur d'être aimé

Enfants orphelins,
Que certains traitent de "bons à rien"
Je vous admire
Car rien ne vous fait peur, même le pire.

Vous avez perdu vos parents,
Vous ne connaitrez jamais cet amour,
Qui s'approfondit de jour en jour,
Au sein d'une famille vous aimant.

Vous avez connus la misère,
Et même sûrement la guerre.
Mais maintenant vous êtes choyés
Par des femmes aimantes et dévouées

Elles ne remplaceront pas votre ascendance,
Mais font de leur mieux pour votre croissance,
Avec elles vous ne manquerez de rien,
Peut-être, même que vous vous sentirez bien.

Elles veulent vous assurer une belle vie,
Et prendre en compte toutes vos envies.
Mais souvent elles ne peuvent vous le prouver,
Car elles sont contraintes de tout gérer.

Mais lorsque vous devenez majeurs,
Vous vous rendez compte du bonheur,
D'être hébergés, nourri mais surtout aimer,
Par ces femmes qui font plus qu'un métier !

Vous vous sentez redevables
Et non plus coupables,
Car elles vont ont offert la plus grande liberté: Aimer
Et vous ne savez comment les en remercier.

Et lorsqu'on vous demande qui vous a élevé
Vous répondez fièrement des dames magnifiques,
Avec le coeur sur la main, toujours à nous épauler,
Dans les meilleurs moments comme dans les plus tragiques

Ami(e)s Camerounais(es) je vous aime plus que tout
Et sans vous ce monde à mes yeux devient fou.
Vous m'avez appris tant de choses en si peu de temps,
Que jamais il ne seront assez grands: mes remerciements !!

Silver1216 et Moi
(01/07/08)

Pourquoi rester ici-bas ?

La vie est parfois un enfer,
Rien ne peut nous satisfaire,
On rigole avec les amis,
Mais on pleure toute la nuit...

Nous éprouvons des remords,
Nous nous sentons coupable,
Notre existence semble minable,
Et nous envisageons la mort...

Nous vivons un vrai calvaire
Où nous sommes tous éphémères,
Donc pourquoi ne pas faire le grand saut:
Avant d'atteindre l'état de lambeaux ?

Nous demeurons tous cachés
Par crainte de montrer nos désirs,
Car nous savons parfaitement que le plaisir
Réside dans le fait de ne pas se dévoiler.

Nous ne sommes que des ombres,
Cachés dans cette pénombre,
Avec devant nous ce trou béant,
Qui attend que l'on saute dedans.

Chacun de nous est un fantôme,
Qui veut atteindre le grand dôme.
Afin d'être en totale plénitude,
Et de ne plus avoir peur de ses moindres attitudes.

Des proches sont autour de nous,
Et nous disent qu'ils sont prêts à tout,
Pour nous sortir de cette misère,
Que l'on connait depuis que l'on vit sur terre...

Ils veulent que notre vie soit faite de joie,
Mais connaissent-ils nos tracas ?
Ils pensent pouvoir nous aider,
Mais n'ont-ils pas appris qu'on ne pouvait pas tous gagner ?

Méchamment on les rejette,
Et jamais on ne regrette,
C'est notre vie et non la leur,
C'est nous et pas eux qui vivons dans la douleur.

Certains nous trouve égoïstes,
Mais savent-ils que jusqu'à maintenant on résiste ?
Alors que depuis longtemps
On veux entendre le dernier jugement !

Silver1216  et Moi
(01/07/08)

Mélodie éternelle

Valse du temps en ritournelle,
Dans un mouvement perpétuel
Les paysages caméléons
Jouent le ballet des quatre saisons.

Le printemps pointe son nez,
Pour nous faire espérer,
Et nous redonner goût à la vie,
Tel un bourgeon qui s'épanouis.

Alors dans la ronde estivale,
Naissent les histoires sentimentales,
Celles que l'on voudrait éternelles,
Mais qui s'envolent à tire d'ailes.

Puis les arbres se déshabillent,
Et les amoureux ont les yeux qui brillent,
Car tout comme les fleurs fânées,
Leurs rêves se sont évaporés.

La nature dort paisiblement,
Ainsi s'étend le manteau blanc,
Pour quelques mois d'âme meurtrie,
Le froid s'installe dans nos vies.

Cette boucle des temps,
Reviendra tous les ans,
Car cette ballade éternelle,
Est censée nous rendre la vie plus belle.

Kelkune et Moi
(28/06/08)