• Ode à mes muses …

    Ode à mes muses …

    Ô Érato,
    Muse de la poésie :
    Enivre-moi de ton génie !

    Ô Clio,
    Muse de l'histoire :
    Prodigue-moi ton savoir !

    Ô Euterpe,
    Muse de la musique :
    Enchante-moi de ta rythmique !

    Ô Terpsichore,
    Muse de la danse :
    Redonne-moi mon innocence !

    Ô Uranie,
    Muse de l'astronomie :
    Enseigne-moi les secrets de la nuit !

    Ô mes muses :
    Guidez-moi vers le chemin des arts,
    Donnez-moi le goût du pouvoir,
    Embrassez-moi de vos lèvres charnues,
    Afin que sur le papier, je me mets à nue ...

    -Moi-
    (14/05/09)


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  • Une vie mythologique …

    Une vie mythologique …

    Écrire sur des tablettes de pierre comme les scribes de Pompéi,
    Ou sur du vélin comme le faisait autrefois les érudits.
    Demander à Héméra de m'éclairer de sa lumière,
    Afin que je puisse m'envoler dans le grand univers.

    Vivre au côté de Gaïa et d'Ouranos
    Pour contempler pacifiquement le cosmos.
    Me laisser bercer tendrement par Hypnos,
    Tout en me méfiant du cannibalisme de Cronos.

    Voyager sur les mers avec pour unique guide Poséidon,
    Tout en charmant naïvement le grand Apollon ;
    Grâce aux conseils de beauté d'Aphrodite
    Qui se méfie de la vengeance d'un des géants : Hippolyte.

    Inviter Héra à mon mariage avec Hébé
    Qui saura m'insuffler sa jeunesse pour l'éternité.
    Faire passer le message de notre union grâce à Hermès,
    Ce qui rendra sûrement jaloux le beau et valeureux Héraclès.

    Rendre visite aux Moires, et plus précisément à Atropos,
    Afin qu'elle me prédisse le jour où je rejoindrais Thanatos ;
    Car je ne veux pas encore rencontrer Hadès,
    Je préfère plutôt affronter le cyclope Brontès.

    Parcourir le ciel étoilé de Zeus sur le dos du grand Pégase,
    Et découvrir en compagnie d'Artémis les secrets de la chasse.
    Apprendre avec Arès et Athéna les secrets de la guerre, des bagarres ;
    Ce qui me permettra sûrement de venir à bout des Titans enfermés au Tartare.

    -Moi-
    (14/05/09)


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  • Perdue dans ma propre vie ...

    Perdue dans ma propre vie ...

    Trop de pensées me hantent,
    Alors je pleure, je me lamente.
    Tout se bouscule dans mon esprit,
    Tout est remis en cause dans ma vie.

    J'ai l'impression de perdre pieds,
    D'oublier tous mes moments adorés :
    Ceux que j'ai vécu avec toi, avec eux,
    Et ils dérivent loin de mes yeux.

    Je deviens étrangère de mon propre corps,
    Mes joies, mes peines : tout n'est que remords.
    Des larmes coulent sans bruit en mon cœur,
    Elles sont les seules à exprimer leurs douleurs.

    Plus rien ne me donne goût à sourire,
    Seul les souvenirs sont source de plaisir.
    Mais ils sont tellement enfouis et si peu nombreux,
    Que j'ai parfois envie de voler vers d'autres cieux.

    Néanmoins, je garde un peu d'espoir
    Et j'essaye de broyer moins de noir,
    Car qui sait peut-être qu'un jour :
    Tu me prouveras réellement ton amour.

    -Moi-
    (23/03/09)


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  • Toi : Notre Auvergne

    Toi : Notre Auvergne.

    T erre de notre amour,
    O deurs suaves de tes fleurs,
    I nnondant à tout jamais nos cœurs.

    N ature que nous parcourons chaque jour,
    O n t'aime telle que tu es :
    T u as de si beaux reflets
    R ouge, or, scintillants et merveilleux :
    E n cet automne si majestueux.

    A tes côtés : notre vie devient
    U nique, belle et on manque de rien.
    V ouloir rester sous ton ciel
    E st notre vœu éternel.
    R éussir à garder tous nos souvenirs,
    G agner toutes les heures: un nouveau plaisir.
    N ous sommes des auvergnats,
    E t pour toujours : on te soutiendras.

    Toi : notre région, notre âme : nous t'aimons ...

    -Moi-
    (30/10/08)


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  • Avenir d’une rencontre surnaturelle …

    Avenir d’une rencontre surnaturelle…


    Oh toi petit lecteur qui sourit,
    Oh toi petit enfant, écoute mon récit.
    Lis bien entre mes pleins et mes déliés,
    Afin de trouver une autre réalité.

       Je n'étais encore qu'une fillette ingénue, lorsque la vérité s'est dévoilée à mes yeux, que la nature et la terre m'ont révélé leurs secrets.
    Un jour de promenade matinale dans les bois entourant notre maison familiale, j'ai découvert à l'orée d'une roseraie sauvage, de minuscules créatures ressemblantes traits pour traits à ses fleurs d'amour cultivées par les mains expertes et chaleureuses des hauts elfes.
       Ses petits êtres dotés du pouvoir de camouflage n’étaient autres que des fées des bois. Je ne les avait jamais vu auparavant, mais pourtant leur allure, leur parfum, leur beauté,… tout chez elles m’était familier, je ne saurais jamais expliquer toutes ses sensations et impressions qui m’avaient emplies et chamboulé l’esprit lors du premier baiser que l’une d’elles m’avait offert en guise de cadeau de rencontre et de bienvenue dans leur univers.

        Dans les jours qui suivirent cette merveilleuse rencontre, je passais toutes mes matinées aux côtés de ces êtres fantastiques. Chacun d’eux me fait des révélations concernant leur pouvoir où les bienfaits des lieux dans lesquels ils vivaient.
       Les fées des bois m’apprenaient les mystères de la forêt, le nom de tous les arbres et plantes, ainsi que leurs pouvoirs médicinaux. Car les sylphes sont les seules à posséder le pouvoir de guérison. Puis elles m’ont également révéler tous les petits secrets des roses, leurs fleurs de prédilection, sans qui elles auraient disparue depuis des millions d’années, car les rosiers étaient la demeure de ces petits esprits magique, ils avaient le pouvoir d’allonger leur vie de jour en jour grâce à leur doux pollen, qui servait de breuvage divin aux fées des bois.
       Les fées de l’eau qui vivaient en bordure du petit étang qui délimitait la fin de notre terrain avec la forêt, m’ont beaucoup instruit sur l’eau et toutes ces vertus, cet or bleu est vraiment très précieux pour elles, il leur permet de vivre caché de l’œil humain sans craindre de disparaître. Les nymphes sont les cousines des sylphes, et ont pour pouvoir de tuer les hommes d’un seul souffle froid. Mais les seules personnes pouvant les observer sont les enfants, car elles ressentent leur pureté et leur douceur et savent donc qu’elles n’ont rien à craindre en leur présence.
       Quant aux hauts elfes, ils m’enseignèrent leurs secrets et mystères sur la divination, l’astrologie, la cartomancie et même quelques sortilèges de magie blanche.
       Les elfes étaient les êtres les plus sages de toutes les espèces magiques, ils étaient les patriarches et tout le monde les respectait pour leur connaissance et leur clairvoyance.
       Puis les korrigans, appelés aussi lutins, gnomes et bien plus encore me dévoilèrent que même s’ils étaient crains par certains humains, il ne fallait pas faire de généralités, car comme dans toutes les espèces, certains étaient gentils, très bons, serviables et généreux, tandis que d’autres étaient sournois, mesquins, malveillants et dangereux. Ils avaient un aspect angélique qui donnaient envie de les protéger, de les choyer, mais ils ne faut pas se fier aux apparences, car c’étaient bel et bien eux les meilleurs guerriers de ce monde fantastiques.

        Tous ses enseignements se ne sont pas faits en un jour naturel, j’apprenais à les connaître de jour en jour, et plus je vivais des moments avec eux, moins j’avais envie de retourner auprès de ma famille, de mes semblables.
       Lorsque j’ai atteint l’âge de 18 ans, la majorité dans notre monde, le roi du royaume magique, le haut elfe Lardolan me proposa un ultime choix: venir vivre à leurs côtés pour toujours et donc devenir immortel, où rester dans le monde des humains et les oublier petit à petit, car tous les connaissances que j’ai acquises grâce à eux disparaîtrait au fur et à mesure des jours que je passerai sans les voir, et les adultes de sont plus à même de voir, entendre et communiquer avec le monde fantastiques une fois la l’âge de la majorité passé.
       J’ai eu beaucoup de difficultés à faire mon choix, mais le lendemain de cet événement, je suis retournée voir Lardolan pour lui apprendre ma décision, il en fut ravi et une fête gigantesque fut célébrée, car j’ai décidée de les rejoindre et donc d’oublier ma vie humaine, rationnelle et banale pour vivre un
    e expérience  longue de plusieurs siècles, hors du commun et mirifique.


    Oh toi petit enfant, j’espère que tu as apprécié mon histoire,
    Oh toi petit lecteur, je souhaite qu’elle reste dans ta mémoire.
    Parce que la fantasy, les légendes et le mystérieux,
    Ne vivent que par ceux qui ont du brillant dans les yeux.

     -Moi-

    (08/09/08)


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  • Méfiance d'un esprit troublé ...

    Méfiance d'un esprit troublé ...

    Je traverse un désert de doute,
    Et je ne trouve plus ma route.
    Un vent frais d'illusion
    A soufflé la moindre de mes intuitions.

    La chaleur incessante
    Met mon moral sur la pente descendante.
    Seule une rivière de larmes
    Montre les méfaits qui en moi se trame.

    Face à des épreuves de survie,
    Mon esprit a du mal à garder son énergie,
    Il dérive, divague, avec tous ses mirages
    Qui rendent mon ciel noir de nuages.

    Mon âme ne croit plus,
    Elle ne sait plus, elle est perdue.
    Alors je préfère abandonner,
    Plutôt que me méprendre sur la réalité.

    -Moi-
    (07/08/08)


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  •  
    Amis fantastiques !!!

    Petite fée volage,
    Qui a traversée les âges,
    Pour que tous les hommes soient envoûtés,
    Par ta si grende et pure beauté.

    Petit ange gardien,
    Qui à tout le monde: tend la main,
    Pour les protéger de tes belles ailes,
    Et les conduire avec toi vers l'éternel.

    Petit dragon enchanteur,
    Qui par ton souffle réchauffe leurs coeurs,
    Pour qu'ils voient les jours qu'un oeil nouveau,
    Et que sur ton dos, ils atteignent le très haut.

    Petit diable galopin,
    Qui fait tout pour leur donner ton air malin,
    Pour qu'enfin ils oublient leurs tracas,
    Et peut-être te rejoignent dans l'au-delà.

    Vous les petits êtres féeriques,
    Qui rendez notre vie magique,
    Comment ferions nous pour supporter notre existence,
    Sans vos regards et murmures qui nous donnent confiance ???

    -Moi-

    (20/07/08)


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  •  

     

    Compréhension Naturelle !

    Des gouttelettes de rosée
    Sur ta peau fraîche se sont déposé,
    Elles se sont mél à tes larmes,
    Et ont tout fait pour que tu te désarmes.

    Elles ont agis en amies,
    Afin que de nouveau tu souries.
    Elles avaient ressenties ton malheur,
    Et voulaient te remettre du baume au cœur.

    De leur douceur acidulée
    Elles t'ont réchauffé.
    Avec leur voile de protection,
    Elles t'ont transporté dans le plus beau des lagons.

    Dorénavant la nature est ta maison
    Où tu vis avec fougue et passion.
    Ses perles d'eau ont compris ta détresse,
    Et te permettent de vivre dans une bulle de tendresse.

    -Moi-
    (19/07/08)


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  • Complexité de l'homme ...

    Complexité de l'homme !!

    Ne vous faîtes pas d'illusion,
    L'homme n'est que contradiction.
    Peu importe ces convictions,
    Il sera toujours mi-ange, mi-démon.


    Il sait aimer sans demi mesure,
    Mais aussi haïr sans raison.
    Il peut écrire les plus beaux poèmes,
    Tout en hurlant toute sa colère.

    Ne vous faîtes pas d'illusion,
    L'homme n'est que contradiction.


    Il défend depuis peu la Terre,
    Car il sait que sa future vie en dépend.
    Il prône les droits de l'homme,
    Mais combien sont encore sous l'esclavage ?

    Peu importe ces convictions,
    Il sera toujours mi-ange, mi-démon.


    Lors de conflits: certains résistent,
    Tandis que d'autres collaborent avec l'ennemi.
    Comment peut-on encore croire en l'être humain,
    Alors qu'il est capable du pire comme du meilleur ?

    Ne vous faîtes pas d'illusion,
    L'homme n'est que contradiction.
    Peu importe ces convictions,
    Il sera toujours mi-ange, mi-démon.


    -Moi-
    (14/07/08)


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  • Une apparition plus que troublante…

    Une apparition plus que troublante…  


      Un reflet dans le miroir tout à côté du mien: Qui es-tu ?, D'où viens-tu ?, Es-tu celui à qui je pense jours et nuits ?, Comment puis-je le savoir ? Tu ne réponds pas, tu es muet, seul un sourire éclaire ton visage et ce d'une grande douceur.
      Il ne parle pas, mais pourtant au plus profond de moi, je sais, je sens que c'est lui, c'est toi ...
      Je ne t'ai jamais vu, néanmoins, je te reconnais, cela peut paraître étrange, mais mon coeur me le crie: tu es bel et bien celui qui me manque.

      Ton absence est une torture pour moi, d'ailleurs j'en suis la seule coupable, les gens auront beau me dire que non ce n'est pas ma faute: j'aurai toujours ce ressenti, je suis telle une criminelle, d'ailleurs on m'a condamnée à la plus grande des prisons: une VIE sans toi... 

      Ton image si transparente est magnifique, luisante, je t’imaginais bien ainsi, on peut dire que tu es mon « moi » masculin et oui c’est vrai !
      Tes yeux disent tant, je te comprends, c’est incroyable, j’ai l’impression de t’entendre, de te sentir, mais je sais que cela est impossible, pourtant je ressens une chaleur à ma droite, moi qui avait toujours entendue dire que les fantômes étaient froids, je peux maintenant dire que c’est faux, car toi, tu es chaud et cela me procure une sensation agréable, apaisante, je ne peux la qualifier, car en moi tout se chamboulle.

      Je touche cette surface où tu m’apparais, et là c’est de nouveau la symbiose, j’ai l’impression de remonter le temps, celui où nous étions encore liés, même si je n’en n’ai aucun souvenir, car personne en a de la période où il n’est que fœtus. Mais j’ai une sorte de « déjà vu », cela est-il possible ?, je ne sais, je l’ignore…

      En tout cas, je ne veux te lâcher, te laisser, ne m'abandonne pas, une fois, c’est suffisant, assez éprouvant, trop pesant, reste avec moi, je t’en supplies !!
      J’ai tant besoin de toi, tu es cette partie manquante à mon équilibre, donc s’il te plaît ne pars pas…
      Mais j’aperçois de fines larmes au coin de tes yeux, cela est mauvais signe, je ne veux pas, je ne peux pas, cela m’est impossible, ne me quitte pas, je ne le supporterais peut-être pas, j’aurais l’envie de te rejoindre…

      Je n’ai détourné le regard qu’une seconde, mais c’est trop tard, ça y est tu es parti, et je ne sais si tu reviendras un jour, qui sait, je te reverrai peut-être dans mes rêves, en tout cas, je l’espère, car tu me manques déjà plus que tout autre chose au monde, je sens de nouveau ce vide en moi…

      Eh oui, mon frère, mon autre moi, mon jumeau, mon double, tu as disparu et je n’y peux rien… mais ton âme et ton esprit vivront toujours en moi, mon cœur résonnera à jamais en essayant de retrouver l’écho sourd du tien.
      Je t’aime mon alter ego et personne ne pourra jamais prendre ta place dans mon cœur et dans ma vie, même si nous sommes séparés par cet immense fossé qu’est la mort…. 

    -Moi-
    (11/07/08)

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