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Chagrin mortel ... avec Gwelawen
Chagrin mortel
Une peine immense a parcouru mon esprit,
Elle s'est insinuée brusquement en mon sein
Telle une plaie béante restant à vif, à vie ;
Juste à côté de mon cœur, dans le tien.
Je n'avais jamais ressenti cela auparavant,
Elle hante mes jours et mes nuits.
De tels maux incompréhensibles qui m'obsèdent tant,
Mettant le désordre dans ma vie meurtrie.
Tes blessures sont pour moi comme un venin,
Souillant mon être de veines en artères,
Il faut croire que mon mal va durer plus d'un matin,
Tout comme ta souffrance n'a pas été éphémère.
La mienne ne le sera pas non plus,
Elle s'est introduite au plus profond de mes viscères
Des larmes, du sang, cela m'a valu.
Tandis que moi, avec toi, j'étais véritablement sincère.
Je ne pourrais jamais soigner toutes tes meurtrissures
Elles resteront là, détournant mes sentiments à ton égard ;
Alors tel un oiseau blessé, je tenterais de vaincre mes coupures ;
Celles que je me serais infligée, en attendant à nouveau l'un de tes regards.
J'ai beau tout essayer, mais rien n'y fait
Tu ne me vois pas, j'ai l'impression d'être un esprit errant pour toi.
Après tout ce temps partagé, ces moments inoubliables, tout simplement parfaits.
Tu as préféré souffrir sans moi tout comme moi je souffre sans toi...
Nos maux sont liés, et ils le seront à tout jamais,
Alors, je préfère les occulter, les faire disparaître,
M'assassiner ; détruire lentement mon être,
Afin d'être complètement libérée de tes plaies.
Ainsi, toi aussi tu seras libre, tu pourras tourner la page,
Avancer dans la vie, effacer ta souffrance.
Sache que je t'observerais du haut de mon nuage
Et que je ne cesserais jamais de penser à toi et à nos moments de bonheur intenses.
Gwelawen et Moi
(05/11/09)
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