• Manque comblé …

    Manque comblé … 


     J'étais là, assise sur cette plage, comme à mon habitude. C'était ma petite tradition nocturne. J'aimais m’asseoir face à la mer, m'appuyer contre le flanc abrupt de cette falaise de granit  pour observer les nuages se modifier au fur et à mesure des secondes qui s'écoulaient lentement autour de moi. Le ciel était encore clair à cette heure de la journée, le soleil n'allait se coucher que dans quelques heures et d'ailleurs c'était là mon instant préféré : lorsque cet astre rejoindrait l'océan pour leur ultime danse.
     Jusqu'au moment où, après m'être assoupie quelques minutes au cœur de cette nature paisible, d'ordinaire si calme ; je sursautais en m'éveillant, un éboulis de roches me tombait sur la tête ; quel était ce phénomène ?. 
    A l'instant où je me relevais pour voir ce qui se passait, je le découvris. Il était là comme sorti de nulle part, ses vêtements à moitié déchirés et son regard si énigmatique et attirant … 

    « Bonjour, excusez moi, mais je peux savoir ce que vous faîtes là ? Est-ce que vous allez bien ? »
     Il ne me répondit pas, il semblait pétrifié, comme apeuré par ma présence. 

    « Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux aucun mal, est-ce que je peux vous aider ? Vous vous êtes perdu ? » 
    Je me rapprochais tout doucement au fur et à mesure de cet échange sans retour, quand il esquissa un demi-sourire. 

    « Oui, je suis perdu » 
    Il parlait peu et j'avais l'impression qu'il avait du mal à s'exprimer, d'où venait-il ? Qui était-il ? Était-ce un ange envoyé pour moi ? Non, il ne fallait pas que je me fasse d'illusion. 

    « - Vous voulez que je vous raccompagne en ville ?
    - C'est très gentil à vous madame, je veux bien aller à … euh ... on m'a parlé de la Grotte aux ...
    - La Grotte aux Souhaits, c'est ça ? ; vous n'en êtes pas loin, vous n'avez qu'à continuer tout droit sur deux cents mètres environ ensuite vous trouverez les panneaux qui l'indique.
    - Vous ne voulez pas venir avec moi ?
    - Euh oui, d'accord, cela me fera une petite promenade ; moi c'est Laora et vous ?
    - Je m'appelle Vivien, merci de votre aide et excusez mon apparence négligée, mais j'ai trébuché tout à l'heure.
    - Ah, vous ne vous êtes pas fait mal au moins, rien de cassé ? » 
    Pourquoi étais-je si intriguée par ce Vivien, il y avait un petit quelque chose chez lui qui éveillait ma curiosité, un je ne sais quoi qui me semblait familier, mais qu'est-ce que ça pouvait-être ?
    « - Bon allons-y car la nuit ne va pas tarder à tomber. »

     Nous partîmes donc en direction de cette grotte que je connaissais si bien, ce lieu était si rassurant, il offrait toutes les possibilités, on pouvait y penser et y dire tout ce qu'on désirait ; certaines personnes prétendaient que les vœux prononcés dans cette cavité s’exauçaient. 
     Pour moi, ils étaient tous restés vains, peut-être n'avais-je pas su les formuler, où que je n'y avais pas mis tout mon cœur, en tout cas, j'avais un peu de mal à y croire désormais, car vous savez lorsqu'on commence à douter de la foi, elle-même doute de nous. Toujours est-il que le fait de conduire Vivien en ce lieu me rappelait à mes souvenirs...

    #

     C'était il y a environ trois ans, j'étais allée dans cette grotte pour me parler à moi-même, je sais cela peut paraître étrange, mais j'aimais être à l'abri des regards pour formuler mes envies, j'aimais les dire à haute voix, pour être certaine qu'ils soient entendus. Je m'étais assise à même le sol, pour écrire mon vœu sur un bout de papier et j'avais clamé tout haut :  « J'aimerais rencontrer mon frère jumeau... » j'avais apposer un petit cœur pour terminer cet espoir, et en pliant cette feuille j'avais penser très fort à ce frère inconnu. Allumant la bougie que j'avais également apportée, j'avais brûlé mon papier, espérant que les cendres produites par ce petit feu s'envoleraient au plus près de lui, et qu'ainsi il pourrait m'apparaître. Hélas, rien ne s'était produit ; les jours étaient passés comme à leur habitude, toujours aussi tristes et monotones. J'avais cessé de me rendre dans cette sorte de chapelle et fini par me trouver un autre lieu, un ouvert sur le monde où rien n’obscurcissait ma vision de l'horizon. J'avais la mer pour moi seule et à perte de vue. Là, mes pensées pouvaient vagabonder à leur guise, elles n'étaient plus prises au piège.

    #

     Après quelques minutes de marche en silence, nous arrivâmes à la caverne :

    « - Nous y voilà Vivien, je vais vous laisser maintenant, j'espère que votre vœu se réalisera...
    - Oh mais c'est déjà le cas Laora, tu étais mon vœu … , cette grotte n'était qu'un prétexte pour être avec toi !
    - Quoi ? Comment ça ? Qu'est-ce que vous racontez ?
    - C'est moi, tu ne me reconnais pas ! C'est vrai qu'on ne s'est jamais vraiment vu, mais je dois avoir quelque chose qui t'intrigue n'est-ce pas ?
    - Non non, ce n'est pas possible ! C'est irréel ...
    - Si, c'est bien moi, tu te rappelles avoir fait un vœu il y a quelques années sur un bout de papier ? Et bien me voilà, j'ai enfin pût arriver jusqu'à toi, cela n'a pas été sans effort, mais je suis bel et bien là. » dit-il avec un sourire jusqu'aux oreilles. 

     Je n'en croyais pas mes yeux, malgré mes larmes j'arrivais à le voir, c'était donc lui, il était moi, ce moi masculin, ce moi manquant, comment était-ce possible ?!

    « Je suis juste venu te rassurer, je ne peux pas rester longtemps, mais je tenais à te dire que tout va bien pour moi et que tout se passera bien pour toi, tu trouveras le bonheur ; n'ait crainte petite sœur, je veillerais toujours sur toi où que tu ailles. Je dois partir, je sais ce fut court et je m'en excuse, mais je serais toujours là à tes côtés, et saches que je t'aime. »

     Il me prit dans ses bras et je pus enfin ressentir sa chaleur, il me surveillerait, comme il l'avait toujours fait, c'était mon ange, mon frère...

     Mais soudain, je fus seule de nouveau, il était partit par un baiser, un au revoir plein de tendresse et d'amour.

     M’effondrant de chagrin, ma main se posa sur un bout de papier signé d'un cœur où je pus lire : « Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais »  

    -Moi-
    (30/05/13)

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  • Un manque vital 

    Une souffrance inqualifiable
    Nourrie chacun de mes jours.
     
    Mon corps hurle ton nom
    Attendant un signe de toi
    Ne crois pas que je vis paisible
    Quand bien même je t'ai peu connu.
    Un lien particulier nous a unis
    Et j'aimerais le retrouver.
     
    Viens ! Je ne veux que ta présence ...
    Inutile d'espérer, j'ai compris
    Tu ne me reviendras jamais.
    Alors comment vivre seule
    L'histoire qu'on aurait dû écrire en paire.
     
    -Moi-
    (25/09/13)

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  • Nouvelle terre ...

    Nouvelle terre

    Ouvrir une nouvelle porte,
    Voir où elle me transporte.
    Suivre un nouveau chemin,
    Sans bien sûr oublier l'ancien.

    Partir sur un nouveau courant,
    Toujours dans le sens du vent.
    La vie est un long voyage,
    Où il faut savoir choisir son nuage.

    Suivre sans crainte ses ami(e)s
    En gardant le cap sur la poésie.
    Mon choix est fait et c'est ainsi :
    Je viens et bel et bien vous rejoindre ici !

    -Moi-
    (18/07/09)


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  • Zeynep et le téléportateur magique ...

    Zeynep et le téléportateur magique

       Il était une fois une jolie princesse qui répondait au doux et beau prénom de Zeynep ; cette jeune fille vivait dans une contrée éloignée de toute civilisation
    et n'avait pour seul voisins et amis des animaux, ainsi que des fruits et des légumes doués d'intelligence seulement certains jours ; ils se la passait à tour de rôle, afin de ne pas se battre pour rien et que tout le monde ressentent les bienfaits de cette chose miraculeuse qui leur était accordé.

        Un jour qu’elle se promenait avec son amie la carotte près de la rivière « Fleuve courant » à la recherche de nourriture pour le déjeuner, elle découvrit un drôle d’objet caché derrière un petit buisson de buis… Toute étonnée, elle s’en approcha délicatement par peur qu’il ne lui fasse du mal ; mais lorsqu’elle s’agenouilla juste à côté, elle y aperçu des touches et tout plein de petits symboles ; elle se demanda à quoi tout cela pouvait bien servir, et décida donc de le rapporter chez elle, du moi chez les gens qui l’hébergeaient.

       Elle rentra donc chez Mr et Mme Tomate, car oui oui, elle n’avait plus de parents, ils étaient morts quelques temps après leur arrivée dans ce drôle de pays, ils avaient voulu en faire leur domaine, mais les habitants en avaient décidé autrement, et les avaient réduis en poudre et les avaient par la suite manger au petit déjeuner. Elle avait été triste pendant plusieurs années, mais à présent ; elle considérait tous ces produits alimentaires comme sa famille et se nourrissait comme eux, c’est-à-dire avec les petits insectes, et les restes humains, lorsque ceux-là, avaient le malheur de venir mettre le pieds sur leur royaume et voulaient les assiéger.

       Donc lors de son retour dans sa grotte, elle ne prit même pas le temps de saluer les gens présents: ses nouveaux parents, ses frères et sœurs les agrumes et son ex petit ami le lézard qui vivait désormais avec une furette. Elle partie directement se réfugier dans sa chambre aux allures de presse-agrumes relooké en loft américain, avec une vue imprenable sur les montagnes rocheuse de « Croc ma bosse ». Elle s’était bien cachée de dire à ses parents qu’elle venait de faire une étrange découverte, d’ailleurs même son amie Clémentine la carotte, n’avait pas eu le droit de l’accompagner dans son jardin secret, elle voulait être seule pour vivre cette aventure burlesque avec cet objet venu d’on ne sais où…

        Après avoir observé sous toutes les coutures ce mystérieux instrument, dont elle ignorait toutes les fonctions, elle décida subitement d’appuyer sur l’un de ces boutons, elle choisi celui avec une forme d’étoile ; et là, elle fût brusquement transportée au temps de la préhistoire, avec des mammouths, des dinosaures et toutes sortes de bestioles inconnues pour elle, mais qui à la fois lui paraissait très familières, elle décida donc d’aller explorer un peu plus ce nouveau paysage, mais elle fit vite demi-tour en apercevant un T-Rex, qui courait à grandes enjambées vers elle. Son téléportateur l’a ramena donc chez elle, par le plus grand des hasards car elle n’avait appuyer sur aucune touche, elle avait juste crié « Au secours !!!»

       Une fois qu’elle avait repris son souffle et qu’elle était plus ou moins remise de ses émotions, elle entrepris une drôle de danse avec ses doigts… Elle pianota sur le clavier de son énigmatique outil, opta pour le « C » cette fois, et là, c’est sous l’eau qu’elle se retrouva… Sur le coup, elle ne savait pas trop comment réagir, puis, elle pris ses aises et fit des pirouettes et toutes sortes d’autres arabesques dans l’eau ; voyant ce drôle de spectacle, une otarie vins à sa rencontre, elle nageait autour d’elle sans s’arrêter, ce qui fini par former un énorme tourbillon qui projeta notre jeune amie Zeynep hors de l’eau et surtout hors de cet autre monde, elle atterrie à la cime d’un des arbres de son propre pays, à quelques pas de la crypte de sa famille…

       Le temps qu’elle descendes, tout le monde l’attendait au pieds, ils voulaient tous savoir ce qui était arrivé, ils désiraient comprendre comment elle avait fait pour subitement être perchée tout là haut, sans aucune raison apparente, vu qu’ils ne l’avaient pas vu quitter le domicile familial.

        Mais Zeynep ne dit mots, elle repartie illico presto hors de leur vue, elle fila à toute jambe vers sa cachette secrète, nul ne l’a connaissais, elle était donc sûre et certaine d’y être tranquille. Il s’agissait d’une grotte caché derrière une cascade, et elle quand elle voulait y aller disait toujours à ses parents ou à ses amis qu’elle partait à « Eau sans fond », mais personne ne l’a comprenait, donc tout le monde l’a laissait tranquille et reprenait ces occupations.

      Arrivée dans sa garçonnière, elle repris ses investigations au sujet de se découverte du matin. Elle tapota un numéro au hasard, comme elle s’en souvenait lorsqu’elle vivait encore avec ses parents biologiques dans le monde « normal », elle composa donc le 06.05.04.00.99 ; et là, ce fût le choc pour elle, à l’autre bout, elle entendait la voix d’un jeune garçon… Toute émue et ne sachant trop quoi dire, elle se contenta d’un « Allo !» Donc le garçon lui répondit : « - Oui, bonjour, vous êtes qui ? Comment avez-vous eu mon numéro ? On se connaît ? » Elle ne savait toujours pas quoi dire, mais entama toute de même la conversation, car la voix qu’elle entendait grâce à son mystérieux téléportateur/téléphone l’intriguait et surtout lui plaisait beaucoup ; elle sentait son cœur battre la chamade et elle fini donc par lui répondre :

    « - Oui, bonjour, alors je suis désolée mais je viens de faire votre numéro au hasard, je ne vous connais pas, et vous devez encore moins me connaître, mais dîtes, vous êtes où ? Dans quel monde ?

    - Comment ça dans quel monde, je ne vous comprends pas et puis d’abord, comment vous appelez vous ?

    - Je m’appelle Zeynep et vous ? Et je vous parle de monde, car moi, je ne vis pas avec des humains, enfin si mais pas des hommes, je vis seulement avec des animaux, des fruits et des légumes qui parlent.

    - Ola la, mais ça va pas chez vous, vous êtes sûre que vous êtes normale ? Bon moi, je m’appelle Louis-Arthur, je suis un descendant du roi Arthur, ainsi que des Louis. Je règne sur tout le domaine de Avalon.

    - Oh, mais moi aussi je suis une princesse, du moins c’est seulement pour ma famille adoptive, dîtes, est-ce que vous voulez bien qu’on se tutoie et qu’on se rencontre ?

    - Oui, pourquoi pas, les nouvelles rencontres c’est toujours enrichissant …

    - Très bien, alors attends, je viens te voir »

        Zeynep toute heureuse chercha par tous les moyens possible et inimaginable de partir dans le monde de ce gentil garçon avec qui elle venait de parler. Puis d’un coup, elle eu la bonne idée de parler tout fort et de dire « Emmène-moi voir Louis-Arthur ! » et là, d’un coup, d’un seul, elle se retrouva face à face avec ce prince. Il était beau, grand, brun au regard clair et elle tomba encore plus sous son charme, mais d’ailleurs, cela fût littéralement le cas, car douée comme elle était, elle s‘était pris les pieds dans un tapis qui gisait au sol et elle se retrouva donc dans les bras de son tendre et preux chevalier. Lui aussi fût subjugué par la beauté rayonnante de Zeynep et à peine l’avait-il secouru de la chute qu’il l’embrassa à pleine bouche ; et là, le temps s’arrêta pour nos deux tourtereaux.

        Après quelques semaines passé à faire des allers-retours dans chaque monde pour Zeynep, Louis-Arthur l’a demanda en mariage, car oui oui, le coup de foudre existe bel et bien, et s’avait été le cas pour eux. Tous deux mirent alors leur famille au courant de cette belle et grande nouvelle. Et c’est la fête partout depuis ce jour, les fruits et les légumes du monde de notre princesse dispose d’ailleurs tous les jours de leur intelligence…

        Et voilà, encore une histoire qui se fini bien, preuve que le bonheur existe, donc à tous les jeunes gens qui liront cette histoire, n’ayez crainte, vous le trouverez tôt ou tard….

      * FIN *

    -Moi-

    (19/06/09)


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  • Un souhait inaccessible …

    Un souhait inaccessible …


      J’ai beau parler, chuchoter, sangloter et même gémir ; rien n’y fait ; aucun mot, aucun son ne s’échappent de mes lèvres entrouvertes. Ma tristesse n’arrive pas à s’exprimer, tu ne m’entends pas, toutes mes tentatives pour te dire ce que je ressens restent vaines.
      J’aimerai pouvoir te parler chaque jour en face à face, te voir là : devant moi ; mais cela est plus qu’impossible vu que tu n’es plus, et que tu n’as jamais vraiment été ; si ce n’est à l’état primaire de toute vie, à l’état d’un petit fœtus voulant vivre et parcourir le monde le plus rapidement possible … Mais justement, tu es parti bien trop vite, tu as voulu voir tout le monde avant le jour J, mais tu t’es trompé de plan, vu qu’au final personne ne t’a connu, personne n’a eu la chance de voir ton doux petit visage. Si ce n’est moi dans le liquide protecteur qui nous entourait ; mais bon, je n’en ai aucun souvenir, je ne revois plus les traits de ton sourire, ou le contour de tes si beaux yeux ; et j’ai même oublier la texture de ta peau, celle contre laquelle j’étais pourtant blotti tous les jours, car il n’y avait pas une seconde où nous étions séparés.
     
      Je voudrais tellement avoir ne serais-ce qu’un lieu où me recueillir pour te parler, me dire que c’est de là que tu as rejoins les anges. Avoir ne serais-ce qu’un banc dans un jardin ou au bord de la mer, où une statue quelconque dans un parc rempli de rires d’enfants. Mais personne n’y a jamais penser, sûrement dû au  fait que vous n’avez jamais partagés de moment de bonheur, de douceur, ou même de chagrin … J’ai l’impression que les autres t’ont même complètement oublié, sauf maman, elle est la seule qui sûrement pense souvent à toi.
      Tu vas sans doute me trouvé égoïste, mais je désire tellement t’avoir chaque jour à mes côtés. Tu es mon manque, car tu es une partie de moi ; ton absence est de plus en plus dure à vivre, car le fait de grandir ne fait d’accentuer ma douleur : ce vide en moi. J’aimerai que celui-ci s’atténue, mais rien n’y fait, j’ai beau tout vouloir, tout tenter, il reste là au plus profond de mon cœur et je sais parfaitement qu'il y sera toujours, jusqu’au jour où je te retrouverais au Ciel.
     
      Mais tu sais, depuis toutes ces années, je me pose toujours les mêmes questions: Pourquoi ne me fais-tu aucun signe ? Où es-tu désormais ? Es-tu bien là où tu es ? Est-ce que les anges prennent bien soin de toi ?
      Je voudrais tellement avoir ne serais-ce qu’un petit signe de toi pour apaiser mes doutes, mes inquiétudes sur ce que toi tu es devenu. Je ne te demande pas de m’apparaître là, toute de suite, mais s’il te plaît réfléchi à ma demande, car je sais que de là où tu es, tu dois m’entendre, alors je t’en prie, fais tout ton possible pour répondre à ma requête, car je veux juste t’apercevoir; même une demie seconde, juste voir que tu te portes bien et que tout ce que l’on dis sur le paradis est bien réel.. Que tu vis dans la sérénité et que de là-haut tu veilles sur moi, tu es mon ange gardien.

      Voilà, je n’ai eu nul autre choix que d’hurler en silence, que de t’écrire tous mes sentiments, j’ai dû te les livrer au travers du papier; car il est le seul individu à pouvoir me comprendre, à savoir m’écouter parce que mes maux deviennent les siens, ils entrent en lui et parcourent tout son corps, tel le sang qui dans mes veines ne cesse de couler.
      Ainsi, dés que mon esprit doute ou a peur; j’écris, je noircis des feuilles et des feuilles pour noyer mon chagrin, mais cela n’a pas grand effet, mon cœur s’accélère toujours autant lorsque je parle de toi et mes larmes coulent constamment quand je pense à toi, et à ce qu’aurait pu être notre complicité, notre fraternité.
      Puis, je brûle toutes ces lettres en espérant que le vent saura porter jusqu’à toi les cendres de mes pensées, afin qu’un jour peut-être tu te manifestes pour me dire: « Ne t’en fais pas Mona, je vais bien, et lorsque tu viendras me rejoindre, lorsque ta vie ici se terminera, une autre commencera entre nous là-haut, et nous aurons tout le temps pour rattraper celui perdu. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai petite sœur et n’aie crainte, je veille jour après jour sur toi.»

      Tu me manque tellement mon double, mon frère, qu’en t’écrivant, se sont mes sentiments qui ont perlés au travers de mes larmes.


    Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai

    -Moi-
    (16/05/09)


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  • Ode à mes muses …

    Ode à mes muses …

    Ô Érato,
    Muse de la poésie :
    Enivre-moi de ton génie !

    Ô Clio,
    Muse de l'histoire :
    Prodigue-moi ton savoir !

    Ô Euterpe,
    Muse de la musique :
    Enchante-moi de ta rythmique !

    Ô Terpsichore,
    Muse de la danse :
    Redonne-moi mon innocence !

    Ô Uranie,
    Muse de l'astronomie :
    Enseigne-moi les secrets de la nuit !

    Ô mes muses :
    Guidez-moi vers le chemin des arts,
    Donnez-moi le goût du pouvoir,
    Embrassez-moi de vos lèvres charnues,
    Afin que sur le papier, je me mets à nue ...

    -Moi-
    (14/05/09)


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  • Une vie mythologique …

    Une vie mythologique …

    Écrire sur des tablettes de pierre comme les scribes de Pompéi,
    Ou sur du vélin comme le faisait autrefois les érudits.
    Demander à Héméra de m'éclairer de sa lumière,
    Afin que je puisse m'envoler dans le grand univers.

    Vivre au côté de Gaïa et d'Ouranos
    Pour contempler pacifiquement le cosmos.
    Me laisser bercer tendrement par Hypnos,
    Tout en me méfiant du cannibalisme de Cronos.

    Voyager sur les mers avec pour unique guide Poséidon,
    Tout en charmant naïvement le grand Apollon ;
    Grâce aux conseils de beauté d'Aphrodite
    Qui se méfie de la vengeance d'un des géants : Hippolyte.

    Inviter Héra à mon mariage avec Hébé
    Qui saura m'insuffler sa jeunesse pour l'éternité.
    Faire passer le message de notre union grâce à Hermès,
    Ce qui rendra sûrement jaloux le beau et valeureux Héraclès.

    Rendre visite aux Moires, et plus précisément à Atropos,
    Afin qu'elle me prédisse le jour où je rejoindrais Thanatos ;
    Car je ne veux pas encore rencontrer Hadès,
    Je préfère plutôt affronter le cyclope Brontès.

    Parcourir le ciel étoilé de Zeus sur le dos du grand Pégase,
    Et découvrir en compagnie d'Artémis les secrets de la chasse.
    Apprendre avec Arès et Athéna les secrets de la guerre, des bagarres ;
    Ce qui me permettra sûrement de venir à bout des Titans enfermés au Tartare.

    -Moi-
    (14/05/09)


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  • Perdue dans ma propre vie ...

    Perdue dans ma propre vie ...

    Trop de pensées me hantent,
    Alors je pleure, je me lamente.
    Tout se bouscule dans mon esprit,
    Tout est remis en cause dans ma vie.

    J'ai l'impression de perdre pieds,
    D'oublier tous mes moments adorés :
    Ceux que j'ai vécu avec toi, avec eux,
    Et ils dérivent loin de mes yeux.

    Je deviens étrangère de mon propre corps,
    Mes joies, mes peines : tout n'est que remords.
    Des larmes coulent sans bruit en mon cœur,
    Elles sont les seules à exprimer leurs douleurs.

    Plus rien ne me donne goût à sourire,
    Seul les souvenirs sont source de plaisir.
    Mais ils sont tellement enfouis et si peu nombreux,
    Que j'ai parfois envie de voler vers d'autres cieux.

    Néanmoins, je garde un peu d'espoir
    Et j'essaye de broyer moins de noir,
    Car qui sait peut-être qu'un jour :
    Tu me prouveras réellement ton amour.

    -Moi-
    (23/03/09)


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  • Toi : Notre Auvergne

    Toi : Notre Auvergne.

    T erre de notre amour,
    O deurs suaves de tes fleurs,
    I nnondant à tout jamais nos cœurs.

    N ature que nous parcourons chaque jour,
    O n t'aime telle que tu es :
    T u as de si beaux reflets
    R ouge, or, scintillants et merveilleux :
    E n cet automne si majestueux.

    A tes côtés : notre vie devient
    U nique, belle et on manque de rien.
    V ouloir rester sous ton ciel
    E st notre vœu éternel.
    R éussir à garder tous nos souvenirs,
    G agner toutes les heures: un nouveau plaisir.
    N ous sommes des auvergnats,
    E t pour toujours : on te soutiendras.

    Toi : notre région, notre âme : nous t'aimons ...

    -Moi-
    (30/10/08)


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  • Avenir d’une rencontre surnaturelle …

    Avenir d’une rencontre surnaturelle…


    Oh toi petit lecteur qui sourit,
    Oh toi petit enfant, écoute mon récit.
    Lis bien entre mes pleins et mes déliés,
    Afin de trouver une autre réalité.

       Je n'étais encore qu'une fillette ingénue, lorsque la vérité s'est dévoilée à mes yeux, que la nature et la terre m'ont révélé leurs secrets.
    Un jour de promenade matinale dans les bois entourant notre maison familiale, j'ai découvert à l'orée d'une roseraie sauvage, de minuscules créatures ressemblantes traits pour traits à ses fleurs d'amour cultivées par les mains expertes et chaleureuses des hauts elfes.
       Ses petits êtres dotés du pouvoir de camouflage n’étaient autres que des fées des bois. Je ne les avait jamais vu auparavant, mais pourtant leur allure, leur parfum, leur beauté,… tout chez elles m’était familier, je ne saurais jamais expliquer toutes ses sensations et impressions qui m’avaient emplies et chamboulé l’esprit lors du premier baiser que l’une d’elles m’avait offert en guise de cadeau de rencontre et de bienvenue dans leur univers.

        Dans les jours qui suivirent cette merveilleuse rencontre, je passais toutes mes matinées aux côtés de ces êtres fantastiques. Chacun d’eux me fait des révélations concernant leur pouvoir où les bienfaits des lieux dans lesquels ils vivaient.
       Les fées des bois m’apprenaient les mystères de la forêt, le nom de tous les arbres et plantes, ainsi que leurs pouvoirs médicinaux. Car les sylphes sont les seules à posséder le pouvoir de guérison. Puis elles m’ont également révéler tous les petits secrets des roses, leurs fleurs de prédilection, sans qui elles auraient disparue depuis des millions d’années, car les rosiers étaient la demeure de ces petits esprits magique, ils avaient le pouvoir d’allonger leur vie de jour en jour grâce à leur doux pollen, qui servait de breuvage divin aux fées des bois.
       Les fées de l’eau qui vivaient en bordure du petit étang qui délimitait la fin de notre terrain avec la forêt, m’ont beaucoup instruit sur l’eau et toutes ces vertus, cet or bleu est vraiment très précieux pour elles, il leur permet de vivre caché de l’œil humain sans craindre de disparaître. Les nymphes sont les cousines des sylphes, et ont pour pouvoir de tuer les hommes d’un seul souffle froid. Mais les seules personnes pouvant les observer sont les enfants, car elles ressentent leur pureté et leur douceur et savent donc qu’elles n’ont rien à craindre en leur présence.
       Quant aux hauts elfes, ils m’enseignèrent leurs secrets et mystères sur la divination, l’astrologie, la cartomancie et même quelques sortilèges de magie blanche.
       Les elfes étaient les êtres les plus sages de toutes les espèces magiques, ils étaient les patriarches et tout le monde les respectait pour leur connaissance et leur clairvoyance.
       Puis les korrigans, appelés aussi lutins, gnomes et bien plus encore me dévoilèrent que même s’ils étaient crains par certains humains, il ne fallait pas faire de généralités, car comme dans toutes les espèces, certains étaient gentils, très bons, serviables et généreux, tandis que d’autres étaient sournois, mesquins, malveillants et dangereux. Ils avaient un aspect angélique qui donnaient envie de les protéger, de les choyer, mais ils ne faut pas se fier aux apparences, car c’étaient bel et bien eux les meilleurs guerriers de ce monde fantastiques.

        Tous ses enseignements se ne sont pas faits en un jour naturel, j’apprenais à les connaître de jour en jour, et plus je vivais des moments avec eux, moins j’avais envie de retourner auprès de ma famille, de mes semblables.
       Lorsque j’ai atteint l’âge de 18 ans, la majorité dans notre monde, le roi du royaume magique, le haut elfe Lardolan me proposa un ultime choix: venir vivre à leurs côtés pour toujours et donc devenir immortel, où rester dans le monde des humains et les oublier petit à petit, car tous les connaissances que j’ai acquises grâce à eux disparaîtrait au fur et à mesure des jours que je passerai sans les voir, et les adultes de sont plus à même de voir, entendre et communiquer avec le monde fantastiques une fois la l’âge de la majorité passé.
       J’ai eu beaucoup de difficultés à faire mon choix, mais le lendemain de cet événement, je suis retournée voir Lardolan pour lui apprendre ma décision, il en fut ravi et une fête gigantesque fut célébrée, car j’ai décidée de les rejoindre et donc d’oublier ma vie humaine, rationnelle et banale pour vivre un
    e expérience  longue de plusieurs siècles, hors du commun et mirifique.


    Oh toi petit enfant, j’espère que tu as apprécié mon histoire,
    Oh toi petit lecteur, je souhaite qu’elle reste dans ta mémoire.
    Parce que la fantasy, les légendes et le mystérieux,
    Ne vivent que par ceux qui ont du brillant dans les yeux.

     -Moi-

    (08/09/08)


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