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Tendre cocon
Sortant de mon cocon tel un papillon,
Je me suis découverte cette passion ;
En votre compagnie, j'ai fait mes ailes
Et aujourd'hui, ici, je suis à mon aise.
En ce lieu, restes y sans crainte,
Ici, point de brutale étreinte,
Seule, l'Amitié y fleuris ...
Les Poètes sont tes Amis.
Ayant vécu avec vous mon grand envol,
A votre ciel, je donne le monopole.
Le regard vers vous, mes étoiles,
Tout devient clair, se dévoile.
Garde ta plume dans la main,
Tu y toucheras le divin.
Par les mots, laisse-toi bercer,
Dans cette émotion retrouvée.
Entre nous, les liens sont réels
Comme ceux de la Terre avec le Ciel.
Alors n'hésitez pas à entreprendre ce voyage
Vous ne pourrez pas être déçus par le paysage.
Aux quatre mains, main dans la main,
S'envolent nos esprits sereins
Dans le rêve, univers feutré
De tous ces duos d'Amitié.
L. et Moi
(01/11/09)
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Perfection des âmes
Dans la terre sainte de vos divins dons,
Couleurs d'arc-en-ciel et chants d'antan ;
Un pays de merveilles, je m'y suis endormie ;
Dans vos rêves, j'aurais aimé passer ma vie.
Perdu dans votre monde de douceur colorée,
J’ai succombé à vos perles de tranquillité ;
Elles m’ont envoyé en une contrée poétique
Emplit de joyeuses créatures mythiques.
Tel un petit bébé en larmes, sourit
Des vers, mélangés de joie et de mélancolie
Dans votre petit îlot, je me suis évanouie
Eprise par vos merveilleux délices bien mûris.
Vos fruits délicats et charnus m'ont enchantés,
Comme une enfant espiègle, je n’ai pu y résister.
Leurs parfums sucrés effleurant mes lèvres
Sont pour moi de purs plaisirs sans trêves.
Des pensées libres, des plumes se mêlent,
Des stars brillant de mille étincelles.
Poèmes aux mille couleurs et mille odeurs
Font bercer les cerveaux et les cœurs.
Faux-pas-faire et Moi
(29/10/09)
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Envies et désillusions
Je voudrais avoir les mots qui le feraient rire, qui lui feraient oublier,
Je voudrais avoir les mots comme ceux qu'il a toujours su trouver ;
Je voudrais l'apaiser de ces maux, les douloureux, les malheureux ;
Mais moi ... moi, les mots ils sont fâchés avec moi !
J'aimerais pouvoir le consoler, l'entourer de mon amour,
J'aimerais pouvoir le prendre dans mes bras chaque jour ;
J'aimerais qu'il ressent tous mes sentiments à son égard ;
Mais rien de tout cela se passe ... je reste là, sans pouvoir l'aider !
La distance ne nous sépare pas, elle nous tue, nous tait ;
Elle fait de nous des gens bien autre que ceux qu'on était.
Je l'aimais et je lui l'ai dit, mais pour lui cela ne suffisait pas,
Je l'aimais, mais il est parti, m'a fuit, a fini sa vie trop loin d'ici !
Takasashi et Moi
(27/10/09)
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Voluptueuses envies
Sous le saule pleureur de nos souvenirs,
Au bord de la rivière de ton cœur,
Je me prends à rêver de la chaleur de ton corps,
Sentant mon âme s’envoler jusqu’à toi,
Les songes vaporeux de notre histoire
Dérivent et viennent se nicher en mon sein ;
Avant de s'évaporer comme les grosses bulles de savon
Éclatants fébrilement en touchant le ciel de ton amour.
Le vent soufflant dans les branches de nos vies,
Emporte nos cœurs vers d’autres contrées,
J’attrape tes mains afin de ne pas te perdre dans ces déferlantes,
Car se sont les courbes de ton corps qui me font frémir.
Les vagues de sensualité s'échouant sur ta peau
Ont eu raison de ma sereine réflexion,
Elles ont étreints les secrets de ma pureté ;
Et c’est ainsi que je n’ai pu résister à ta douceur.
Je caresse le satin de ta peau du bout de mes doigts,
Effleurant de mes lèvres les contours de ton amour,
Je n’ai nul désir plus ardent que celui d’être en toi,
Tu es la vague d’un océan de plaisirs qui submerge l’écueil que je suis.
Sous le halo du clair de lune de nos adieux chagrins,
Nous avons perdus les limites de nos sentiments ;
Les éléments se sont alors déchaînés en tempête de sensualité,
Pour nous faire croire en des monts et merveilles éternels.
Huoma et Moi
(27/10/09)
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Nouvelle découverte
Regarde cet endroit affectueux,
Tu l'a vois la clarté dans leurs yeux !
C'est une famille qui y ait bâtit,
Une vraie alliance pour la vie.
C'est un nid construit brin par brin,
Uniquement avec la chaleur de la main
Pour y faire un refuge au petit matin,
Quand les rêves furent incertains.
La protection y ait sans faille,
Et cela n'est qu'un petit détail.
C'est un abri accueillant,
Où la joie coule par ruissellement.
S'il est un endroit où la paix demeure,
Ce ne peut qu'être là, curieux promeneur
Tes pas te guident vers un certain bonheur,
Arrête toi, pour voir de la vie, les premières lueurs.
C'est un lieu de partage, emplit de sentiments,
Où tout présage : des relations amis-aimants.
Alors viens nous rejoindre, fais cette découverte,
Tu verras, tu ne seras pas déçu par cette nouvelle conquête.
N'es tu pas convaincu par cette idyllique vision ?
Viendras-tu de toi-même à la raison
De l'amour naissant, comme naissent les floraisons
Annonçant de leurs couleurs chatoyantes, une nouvelle saison.
Jfred et Moi
(27/10/09)
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Espoir d'idéal
La tête levée vers les étoiles, perdue,
Je m'égare dans mes pensées telle une ingénue.
Je voudrais t'avoir à mes côtés en cet instant,
Pouvoir te dire à quel point je t'aime mon aimant.
Toi à qui j'ai donné mon coeur, ma vie,
Pour le bonheur et pour la vie à l'infini.
Tracer avec toi le chariot lumineux de la nuit,
Vestale vivante illuminée par tes plaisirs d'envie.
Partageons nos rêves, nos désirs d'ailleurs ;
Afin de contempler pleinement notre bonheur.
Je veux tout de toi, tes gestes, tes bras ;
Vivre notre amour dans la joie, avec éclat.
Faisons de notre vie une acropole de douceur,
Je serais ta cariatide soutenant le temple sans douleur.
Tu seras mon Apollon, même si la vie te donnera,
Comme à moi des rides avec le temps qui passera.
Ensemble toutes les deux, rêvons à l'homme idéal,
Sur mon chemin, tes yeux bleus, m'ont conquis, fatal.
Moi, il ne m'est pas encore apparu, dommage
J'attends la beauté intérieure tel le plus beau présage.
Morganne et Moi
(25/10/09)
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Aveux et arrières pensées
Les mots m’ont échappé et ont franchi mes lèvres
De notre entente je t’en conjure ne fais point la grève.
Je n'ai pu me retenir, je me devais de tout t'avouer
L'heure avait sonné, la vérité devait t’être révélée.
Je ne pouvais supporter d’affronter ton regard
Mon cœur s’en serait gelé, honteux et sans espoir
Il aurait battu dans le vide, sans entendre un écho
J'aurais du le couvrir de plumes pour lui assurer le repos.
Ma franchise nouvelle t’a blessée, même plus encore
Que mes secrets et mensonges derniers, ironie du sort.
Elle s'est insinuée en ton cœur comme un poison
Rongeant toutes les parcelles de ta compassion.
Le dur remords me noyait sous tes convictions envolées
Vagues meurtrières de haine et de rancœur consumées
Tes paroles me brisaient l'âme, rompant ma naïveté
Je brûlais de douleur sous les accusations de ta sincérité.
Les larmes m’assaillirent, sur tes joues déjà elles roulaient,
Torrents de pleurs couleur de sang, couleur noire, de jais.
Elles perlaient sans cesse, heurtants mes lèvres closes
Elles s'étaient tuent, rejoignants les tiennes dans cette pause.
Je regrettais de ne t’avoir avoué plus tôt mes faibles raisons
Déçue, tu l’aurais été, mais moins que de par ma trahison.
J'aurais préféré tout te dire auparavant, te faire cet aveu
Mais j'ai été trop faible, j'ai eu peur de briser nos vœux.
Désormais je m’éloigne, je ne supporterais plus tes cris
Tes peines sont autant de multiples poignards dans ma vie.
Elles créent en mon sein de petites plaies béantes
Qui ne se refermeront jamais, elles resteront sanglantes.
Tes flots de larmes salées sont autant de pluies acides
Sur mon cœur occis qui ne bat, alors plus rien ne décide.
Tout s'est désagrégé autour de nous, si vite
Qu'aujourd'hui, je me dois de prendre la fuite.
Avec pour tout bagage, des souvenirs de tes rires si parfaits
Tes sourires colorés, tes yeux scintillants, ta beauté.
Je garde aux confins de mon corps tous ces rêves d'antan
Tous ceux que j'avais fait pour nous, sans crainte du temps.
Avec pour tout présage, tout plein d’idées nouvelles à l’avenir
Tendrement enlacés dans mon cœur guérit, prêt à repartir.
Ils resteront là, ne bougeront pas, en attente d'un geste de toi
Espérant à jamais, un jour retrouver la douceur de tes bras.
Sous l’arbre fleuri de nos rencontres ils resteront cachés
Tels trésors miraculés du passé, sous son feuillage déposés
Alors n'attends pas le printemps, son renouveau et ton émoi ;
Viens, rejoins-moi et ensemble, oublions ce mensonge d'autrefois.
Pyramide et Moi
(18/08/09)
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Promenade enchanteresse
Un doux petit papillon s'est posé tendrement sur ma joue,
Il voulait trouver un abri pour ces parties de vols fous.
Mes pétales ont frissonné sous un brin d’air tout frais ,
Ma corolle colorée s’est ouverte à ses murmures secrets.
Nous avons joués tous deux sous les vagues du vent,
Se chamaillant, poussés par la beauté du temps.
Il m’offrit mille présents, telles gouttes de rosées…
Trésors du monde et merveilleux instants passés.
Il m'a même confié la raison de sa présence
Il voulait m'ensorceler de sa douce essence.
Allons, ne voulait-il donc point aussi me charmer ?
Se prenait-il donc pour un mage, un grand sorcier ?
Je n'ai point cru à sa mystérieuse confession
J'ai préféré continuer nos passe-temps fripons
Sur le fil de nos ententes et de nos simples amitiés
Nous nous envolâmes sur la brise en un rêve éveillé.
Nous parcourûmes la grande étendue des nuages,
Tous deux, lui accroché simplement à mon visage
Cumulus et nimbus nimbaient nos yeux d’un voile
Tout se fit flou, je m’éveillais sous les étoiles.
La lune veillait tendrement sur nos vies
Elle prenait soin de nos coeurs sans un bruit.
Seul son cœur me susurrait des mots tendres,
Il me conviait, disait ne plus pouvoir attendre…
Je pris donc les devants dans cette aventure
Et ouvrit grand mes pétales à ce petit butterfly mature
Lui confiant mon âme, mon petit bouton jaune de pollen
Il me butinait ardemment, avec passion… songe d’Eden.
Notre osmose fût totale sous ce beau et grand ciel,
Et après cette danse tendre et amoureusement sensuelle
Nous partîmes sur la voie d’un arc-en-ciel féerique
Traçant ensembles nos épopées du cœur magiques.
Nos arabesques mirifiques furent étincelantes
Et suivirent les courants de poudres phosphorescentes.
Oiseaux aux mille couleurs et arbres mirobolants
Nous accompagnèrent dans ces paysages étonnants.
Mais la nuit stoppa soudainement notre excursion
Et il fût l'heure de rentrer chacun dans notre maison.
Famille aux aguets, questions par milliers, rires
Mes pensées s’évadent au loin, près de lui… partir…
Pyramide et Moi
(18/08/09)
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Parti trop tôt
On m’a dit qu’un jour prochain, je ne me souviendrai plus de toi,
Que le bonheur de ce chemin partirait en fumée loin de toi,
Et c’est vrai que je ne me souviens plus de la beauté de ta voix,
Je suis désolée, mais de t’avoir perdu si tôt au fond, j’ai froid.
J'ai eu beau chercher un écho à mes mots dans la pénombre
Tu ne m'as pas répondu ; je n'ai aperçu que mon ombre
Elle était là, en attente d'un au revoir de toi, d'un baiser
Mais c'est trop tard, tu as tout quitté sans même me l'avouer.
Je me souviens parfois de tes éclats de rire, et même de tes sourires,
C’est tout ce qu’il nous reste de toi, quelques clichés de souvenirs,
J’ai si mal de t’avoir perdu comme ça, sans un au revoir, sans un adieu,
Derrière mes sourires perlent ces larmes qui se cachent au fond de mes yeux…
Elles resteront à jamais là, comme échouées en mon coeur,
Prisonnières pour toujours des matérialisations de mon malheur.
Je ne suis pas la seule à souffrir, mais les autres comptent peu
N'ayant pas remarqué avant ce mal-être qui te consumait peu à peu
Je n’y ai pas cru quand on m’a dit que tu n’étais plus là,
Que tu ne reviendrais plus, que c’était comme ça,
La vie m’a trahi comme jamais on l’avait fait auparavant,
Si tu savais comme j’en souffre, tu me manque tant.
Aujourd'hui, je ne veux que te rejoindre, où que tu sois
En enfer, au paradis, peu importe quel est l'endroit
J'ai l'envie insatiable de revoir sourire tes lèvres
Alors c'est définitif, je m'en vais de ce monde tel un rêve.
Touteseule et Moi
(17/08/09)
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Lieu mystérieux
Regarde où nous sommes rendues toutes deux
C'est un lieu impressionnant et majestueux
Je me demande ce qui se cache derrière ce taillis
On dirait un vieil homme agenouillé, il prit.
Observe la douleur dans ses beaux yeux azurés,
Son pauvre cœur n’en peut plus de vouloir espérer,
Il est en lambeaux, fissuré par des années de luttes,
Aujourd’hui pourtant, il est si proche de sa chute…
Il ne veut que sa fin, il n'en peut plus de se battre ;
Pour lui, s'en est fini, il ne peut plus combattre.
Il attend l'ouverture de la grande porte moirée,
Pour rejoindre les anges et tous ses proches décédés
« La vie est ainsi faite » essai t-il de se convaincre en vain,
Son cœur blessé veut quand même continuer son chemin,
Car sur la tombe de ses espoirs et de ses rêves sanglants
Pousse cette fleur que même le désespoir ne peut faner avec le temps…
Il prend donc son courage à deux mains
Et avance péniblement vers son triste destin
Il doit mourir ici et maintenant, il a fait son temps
C'est trop tard pour lui, sa réincarnation l'attend.
Alors il avance, une peine insondable au fond du regard,
C’est si triste pour lui de dire adieu à son histoire,
La douleur se fraye un chemin de ses joues à ses lèvres,
Il cesse enfin de croire au destin, et abandonne tous ses rêves…
Le voici désormais de l'autre côté de ce grand fossé,
Il est mort et plus rien ne pourra le réanimer
Il n'a su déjouer le sort et l'avenir a gagné
Le voilà solitaire dans le pays des soi-disant contes de fées.
Touteseule et Moi
(17/08/09)
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