•  Nation de mon coeur ... avec Fléonnel

    Nation de mon coeur....

    Dés que j'ai effleurée ton sol,
    Ma vie a pris un nouvel envol
    Pays de tous les charmes,
    Tu as conquis mon âme.

    Nation merveilleuse,
    Nature généreuse,
    Mon coeur ne bat que de joie,
    Dés que je pense à toi.

    Je revois tes beaux paysages,
    L'hospitalité de tes villages,
    L'odeur du parfum de tes fleurs,
    Envoûtent sans cesse mon coeur.

    Patrie de toutes mes passions,
    De mes rêves et de ma raison,
    Tu as été avec moi si généreuse,
    Je te dois d'être heureuse.

    Tu m'as bercée de tes divines mélodies,
    Je les entends toujours guider ma vie.
    Si loin de toi j ai tant de peine,
    C'est juste que tu es tout ce que j'aime.

    Fléonnel et Moi
    (14/03/08)

    (Photo personnelle du Mont Cameroun à Limbé)


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  • Epidose 4

    * Ame troublée *

    Voilà je suis de nouveau seule et perdue,
    Car tu es parti d'un seul coup,
    De ton apparence, je n'ai rien vu ;
    J'ai seulement distinguée une forme floue !

    - Son Guide -

    Ce qui devrait compter vraiment,
    Dans ton attentive demande,
    C'est que je suis omniprésent
    Et qu'à tout moment tu m'entendes.

    * Ame troublée *

    Oui oui, je sais bien que tu es là,
    Que tu veilles toujours sur moi.
    Mais ce n'est pas simple de le reconnaître
    Car je suis la seule à l'admettre.

    Tant pis, je préfère être solitaire
    T'avoir constamment à mes côtés,
    Et tout partager par nos pensées ;
    Plutôt qu'être trop terre à terre.

    - Son Guide -

    Je le sais, ce n'est pas facile
    De vivre ainsi hors du commun,
    Avec ce sentiment d'exil
    Qui nous suivra jusqu'à la fin.

    D'autres ont tout autant le droit,
    Ignorants, de ne croire en rien,
    Mais il faut, quelque soient nos choix,
    Le même respect pour chacun.

    * Ame troublée *

    Je suis bien d'accord avec toi,
    D'ailleurs je ne fais nullement preuve de racisme ;
    Mais tout le monde ne pense pas comme toi et moi,
    Beaucoup font encore preuve de pessimisme.

    Rare sont ceux qui croient en leur prochain
    Alors que c'est en l'être humain
    Que se trouve la force et la grandeur
    De notre monde et du plus pur des bonheurs.

    - Son Guide -

    Les êtres qui sont négatifs
    Ternissent eux-mêmes leur vie,
    Suivant le principe natif
    Que le gris attire le gris.

    Chaque être a pourtant un trésor
    Qui peut le conduire au Bonheur,
    Une force en lui qu'il ignore.
    Puissent-ils écouter leur coeur !

    L. et Moi
    (20/07/09)


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  • Episode 3

    - L'Ange Gardien -

    Tu as fait de sacrés progrès,
    J'en suis ému, oui ! c'est bien vrai.
    Et puisque ton coeur le souhaitait,
    Me voici donc qui t'apparaît.

    * L'Ame Incarnée *

    Oh, te voilà enfin mon ami, mon confident !
    Dis, tu vas rester longtemps sous cet aspect ?
    Ou tu passes juste en coup de vent,
    Pour me montrer que nos échanges étaient bels et bien concrets ?

    - L'Ange Gardien -

    Je ne peux rester qu'un instant
    Dans ce plan ci, tu as raison.
    Mais pour l'heure, profites-en,
    Je répondrai à tes questions.

    * L'Ame incarnée *

    Je ne sais pas par où commencer,
    Tellement je m'interroge sur tout ici !
    Je veux tout comprendre sur la vie,
    Connaître tout des diverses réalités.

    - L'Ange Gardien -

    Déjà, tu as très bravement
    Su tirer le meilleur parti
    Des épreuves, évènements,
    Que pour toi nous avions choisis.

    * L'Ame incarnée *

    Je te remercie de ces compliments,
    Mais tout cela est dû à tes enseignements.
    Seulement, là j'ai de drôles d'impressions
    Tout se trouble, même ma vision !

    Que se passe t-il ?
    Peux-tu m'expliquer ?
    Est-ce que je vais de nouveau tout quitter ?
    Ou est-ce ton apparition qui se dématérialise ?

    - L'Ange Gardien -

    Ce n'est que moi qui m'évapore.
    Ici-bas, toi, tu vas rester:
    De ton choix, il te reste encore
    Une soixantaine d'années.

    Mais si je rejoins l'invisible,
    N'oublie jamais que je t'entends,
    Que tes pensées me sont audibles,
    Que tout de toi m'est transparent.

    L. et Moi
    (16/06/09)


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  • Episode 2

    - Le Guide -

    Te revoilà donc parmi nous !
    Tu vois, la mort n'existe pas
    Et la souffrance est un atout.
    Certains se trompent ici-bas.

    Je vais te repasser l'extrait
    De ta vie, et des conséquences
    De tes pensées et de tes faits,
    Tu en gagneras en conscience.

    Après cela, quand tu voudras,
    Ensemble nous réfléchirons
    A ce qu'il faut prévoir ou pas
    Dans ta future incarnation.

    * L'âme renaissante *

    Je ne m'attendais pas
    A te revoir si tôt,
    Moi qui avait peur du trépas,
    Je comprends aujourd'hui mes défauts.

    Je pensais bien que la mort n'était pas vaine,
    Mais j'ignorais que la traversée était aussi saine.
    J'ai l'impression de ne pas avoir changé,
    D'être la même que lorsque tu m'as vu m'incarner.

    Dis, pourquoi je reviens ici ?
    La fin d'une vie est toujours ainsi ?
    Tout le monde se réincarne, ressuscite,
    Ou certains restent dans leur crypte ?

    - Le Guide -

    Ici, se trouve la Vraie Vie.
    Après leur séjour sur la terre
    La majorité des esprits
    Se retrouvent donc dans l'Ether.

    Trop attachées au matériel,
    Certaines âmes cependant,
    Au lieu de regagner le Ciel,
    Stagnent longtemps dans les bas plans.

    Si tu as l'impression latente
    D'avoir ainsi si peu changée,
    C'est que l'évolution est lente :
    Il va falloir y retourner !

    * L'âme renaissante *

    D'accord, je vais repartir,
    Mais avant, peux-tu me faire plaisir ?
    Vais-je voir la lumière étincelante en repartant ?
    Car je ne me souviens pas l'avoir vu en montant !

    Et puis dis: je vais revenir souvent ici ?
    Je me souviendrais de mes vies antérieures ?
    Ou bien ma mémoire s'effacera petit à petit,
    Et j'aurais au final, oublié jusqu'à ta présence en mon coeur ?

    Dis, elles deviennent quoi les âmes qui se réincarnent pas ?
    A part hanter les lieux de leurs précédentes vies, et leurs entourages,
    Elles font quoi ? Elles restent dans les nuages ?
    Car c'est bien là que nous sommes en attendant, n'est-ce pas ?

    - Le Guide -

    Tu ne te souviendras sur terre
    Que de ce qui peut t'être utile,
    Mais saches qu'en ces hautes sphères
    Ta mémoire est indélébile,

    Ce qui est acquis est acquis.
    L'intensité de la lumière,
    Dans laquelle tu es ici,
    Et ta progression vont de paire.

    Les âmes non-réincarnées
    Qui ne hantent pas leurs égaux,
    Restent ici à nous aider.
    Tu es prête ? Alors à bientôt !

    L. et Moi
    (28/05/09)


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  • Episode 1

    - Le Guide -

    Toi, l'âme nouvellement née,
    Sois bienvenue parmi les Sages !
    Il est l'heure de commencer
    Ton nécessaire apprentissage.

    Vois-tu cette planète bleue
    Qui n'est rien d'autre qu'une école ?
    Tu y apprendras de ton mieux,
    Jusqu'à gagner ton auréole.

    Dans mon propre cheminement
    Vers un degré plus vénérable,
    J'ai souffert, pourtant, en ces temps,
    L'air y était plus respirable.

    * L'âme nouvelle *

    Pourquoi dois-je aller là-bas ?
    Tu y viens avec moi ?
    Je ne veux pas être orpheline,
    J'ai peur de me perdre dans ce grand vide !

    Mais déjà, où sommes nous ici ?
    De quoi est fait cette étrange galaxie ?
    Tu veux m'envoyer loin, dans un autre univers
    Alors que je me pose des questions sur cette sphère !

    Et puis, d'abord toi qui te dis mon protecteur,
    Qui es-tu ? As-tu aussi un coeur ?
    Es-tu celui qui m'a engendrer ?
    Celui grâce à qui mon âme est née ?

    - Le Guide -

    Par un principe similaire
    A la réaction nucléaire,
    Ton âme est née d'une étincelle
    D'amour de deux âmes jumelles.

    Ainsi, je ne suis pas ton père.
    Comme toi, et tout un chacun,
    A l'enseignement de la terre
    J'ai suivi mon propre chemin.

    Puis le Ciel t'a confiée à moi
    Pour que je sois ton protecteur,
    Un relais entre Lui et toi,
    Tu n'as donc pas à avoir peur.

    * L'âme nouvelle *

    D'accord, je veux bien te croire,
    J'irais donc enrichir mon savoir
    Sur cette autre planète, celle d'un bleu azuré,
    Afin de découvrir une autre réalité.

    Mais avant : dis, pourquoi n'as-tu pas répondu à ma précédente question ?
    Celle sur l'endroit où nous sommes actuellement !
    C'est un secret ? Tu es un confident ?
    T'as pas le droit de me divulguer ce qui se cache derrière cette apparition ?

    Le Ciel veut pas que je connaisses ses mystères,
    Il préfère que je les découvre par moi-même, c'est ça ?
    Il attend que je lui reviennes en poussière,
    Pour m'apprendre ceux que j'aurais omis ; il se joue de moi ?
     
    - Le Guide -

    Ici est un lieu où les âmes
    Vivent en Paix – un Paradis –
    Sous leur aspect d’homme ou de femme,
    Pour l’éternité – l’infini.

    Ta future mère est enceinte
    Sur terre, il est temps d’y aller.
    Il ne restait qu’une contrainte :
    C’est que le cerveau soit formé.

    Tout au long de l’incarnation,
    A tout instant, je te suivrai.
    Toi, tu m’auras oublié. Bon,
    Nous nous retrouverons après.

    L. et Moi
    (15/05/09)


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  • Manque comblé …

    Manque comblé … 


     J'étais là, assise sur cette plage, comme à mon habitude. C'était ma petite tradition nocturne. J'aimais m’asseoir face à la mer, m'appuyer contre le flanc abrupt de cette falaise de granit  pour observer les nuages se modifier au fur et à mesure des secondes qui s'écoulaient lentement autour de moi. Le ciel était encore clair à cette heure de la journée, le soleil n'allait se coucher que dans quelques heures et d'ailleurs c'était là mon instant préféré : lorsque cet astre rejoindrait l'océan pour leur ultime danse.
     Jusqu'au moment où, après m'être assoupie quelques minutes au cœur de cette nature paisible, d'ordinaire si calme ; je sursautais en m'éveillant, un éboulis de roches me tombait sur la tête ; quel était ce phénomène ?. 
    A l'instant où je me relevais pour voir ce qui se passait, je le découvris. Il était là comme sorti de nulle part, ses vêtements à moitié déchirés et son regard si énigmatique et attirant … 

    « Bonjour, excusez moi, mais je peux savoir ce que vous faîtes là ? Est-ce que vous allez bien ? »
     Il ne me répondit pas, il semblait pétrifié, comme apeuré par ma présence. 

    « Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux aucun mal, est-ce que je peux vous aider ? Vous vous êtes perdu ? » 
    Je me rapprochais tout doucement au fur et à mesure de cet échange sans retour, quand il esquissa un demi-sourire. 

    « Oui, je suis perdu » 
    Il parlait peu et j'avais l'impression qu'il avait du mal à s'exprimer, d'où venait-il ? Qui était-il ? Était-ce un ange envoyé pour moi ? Non, il ne fallait pas que je me fasse d'illusion. 

    « - Vous voulez que je vous raccompagne en ville ?
    - C'est très gentil à vous madame, je veux bien aller à … euh ... on m'a parlé de la Grotte aux ...
    - La Grotte aux Souhaits, c'est ça ? ; vous n'en êtes pas loin, vous n'avez qu'à continuer tout droit sur deux cents mètres environ ensuite vous trouverez les panneaux qui l'indique.
    - Vous ne voulez pas venir avec moi ?
    - Euh oui, d'accord, cela me fera une petite promenade ; moi c'est Laora et vous ?
    - Je m'appelle Vivien, merci de votre aide et excusez mon apparence négligée, mais j'ai trébuché tout à l'heure.
    - Ah, vous ne vous êtes pas fait mal au moins, rien de cassé ? » 
    Pourquoi étais-je si intriguée par ce Vivien, il y avait un petit quelque chose chez lui qui éveillait ma curiosité, un je ne sais quoi qui me semblait familier, mais qu'est-ce que ça pouvait-être ?
    « - Bon allons-y car la nuit ne va pas tarder à tomber. »

     Nous partîmes donc en direction de cette grotte que je connaissais si bien, ce lieu était si rassurant, il offrait toutes les possibilités, on pouvait y penser et y dire tout ce qu'on désirait ; certaines personnes prétendaient que les vœux prononcés dans cette cavité s’exauçaient. 
     Pour moi, ils étaient tous restés vains, peut-être n'avais-je pas su les formuler, où que je n'y avais pas mis tout mon cœur, en tout cas, j'avais un peu de mal à y croire désormais, car vous savez lorsqu'on commence à douter de la foi, elle-même doute de nous. Toujours est-il que le fait de conduire Vivien en ce lieu me rappelait à mes souvenirs...

    #

     C'était il y a environ trois ans, j'étais allée dans cette grotte pour me parler à moi-même, je sais cela peut paraître étrange, mais j'aimais être à l'abri des regards pour formuler mes envies, j'aimais les dire à haute voix, pour être certaine qu'ils soient entendus. Je m'étais assise à même le sol, pour écrire mon vœu sur un bout de papier et j'avais clamé tout haut :  « J'aimerais rencontrer mon frère jumeau... » j'avais apposer un petit cœur pour terminer cet espoir, et en pliant cette feuille j'avais penser très fort à ce frère inconnu. Allumant la bougie que j'avais également apportée, j'avais brûlé mon papier, espérant que les cendres produites par ce petit feu s'envoleraient au plus près de lui, et qu'ainsi il pourrait m'apparaître. Hélas, rien ne s'était produit ; les jours étaient passés comme à leur habitude, toujours aussi tristes et monotones. J'avais cessé de me rendre dans cette sorte de chapelle et fini par me trouver un autre lieu, un ouvert sur le monde où rien n’obscurcissait ma vision de l'horizon. J'avais la mer pour moi seule et à perte de vue. Là, mes pensées pouvaient vagabonder à leur guise, elles n'étaient plus prises au piège.

    #

     Après quelques minutes de marche en silence, nous arrivâmes à la caverne :

    « - Nous y voilà Vivien, je vais vous laisser maintenant, j'espère que votre vœu se réalisera...
    - Oh mais c'est déjà le cas Laora, tu étais mon vœu … , cette grotte n'était qu'un prétexte pour être avec toi !
    - Quoi ? Comment ça ? Qu'est-ce que vous racontez ?
    - C'est moi, tu ne me reconnais pas ! C'est vrai qu'on ne s'est jamais vraiment vu, mais je dois avoir quelque chose qui t'intrigue n'est-ce pas ?
    - Non non, ce n'est pas possible ! C'est irréel ...
    - Si, c'est bien moi, tu te rappelles avoir fait un vœu il y a quelques années sur un bout de papier ? Et bien me voilà, j'ai enfin pût arriver jusqu'à toi, cela n'a pas été sans effort, mais je suis bel et bien là. » dit-il avec un sourire jusqu'aux oreilles. 

     Je n'en croyais pas mes yeux, malgré mes larmes j'arrivais à le voir, c'était donc lui, il était moi, ce moi masculin, ce moi manquant, comment était-ce possible ?!

    « Je suis juste venu te rassurer, je ne peux pas rester longtemps, mais je tenais à te dire que tout va bien pour moi et que tout se passera bien pour toi, tu trouveras le bonheur ; n'ait crainte petite sœur, je veillerais toujours sur toi où que tu ailles. Je dois partir, je sais ce fut court et je m'en excuse, mais je serais toujours là à tes côtés, et saches que je t'aime. »

     Il me prit dans ses bras et je pus enfin ressentir sa chaleur, il me surveillerait, comme il l'avait toujours fait, c'était mon ange, mon frère...

     Mais soudain, je fus seule de nouveau, il était partit par un baiser, un au revoir plein de tendresse et d'amour.

     M’effondrant de chagrin, ma main se posa sur un bout de papier signé d'un cœur où je pus lire : « Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais »  

    -Moi-
    (30/05/13)

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  • Un manque vital 

    Une souffrance inqualifiable
    Nourrie chacun de mes jours.
     
    Mon corps hurle ton nom
    Attendant un signe de toi
    Ne crois pas que je vis paisible
    Quand bien même je t'ai peu connu.
    Un lien particulier nous a unis
    Et j'aimerais le retrouver.
     
    Viens ! Je ne veux que ta présence ...
    Inutile d'espérer, j'ai compris
    Tu ne me reviendras jamais.
    Alors comment vivre seule
    L'histoire qu'on aurait dû écrire en paire.
     
    -Moi-
    (25/09/13)

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  • Nouvelle terre ...

    Nouvelle terre

    Ouvrir une nouvelle porte,
    Voir où elle me transporte.
    Suivre un nouveau chemin,
    Sans bien sûr oublier l'ancien.

    Partir sur un nouveau courant,
    Toujours dans le sens du vent.
    La vie est un long voyage,
    Où il faut savoir choisir son nuage.

    Suivre sans crainte ses ami(e)s
    En gardant le cap sur la poésie.
    Mon choix est fait et c'est ainsi :
    Je viens et bel et bien vous rejoindre ici !

    -Moi-
    (18/07/09)


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  • Zeynep et le téléportateur magique ...

    Zeynep et le téléportateur magique

       Il était une fois une jolie princesse qui répondait au doux et beau prénom de Zeynep ; cette jeune fille vivait dans une contrée éloignée de toute civilisation
    et n'avait pour seul voisins et amis des animaux, ainsi que des fruits et des légumes doués d'intelligence seulement certains jours ; ils se la passait à tour de rôle, afin de ne pas se battre pour rien et que tout le monde ressentent les bienfaits de cette chose miraculeuse qui leur était accordé.

        Un jour qu’elle se promenait avec son amie la carotte près de la rivière « Fleuve courant » à la recherche de nourriture pour le déjeuner, elle découvrit un drôle d’objet caché derrière un petit buisson de buis… Toute étonnée, elle s’en approcha délicatement par peur qu’il ne lui fasse du mal ; mais lorsqu’elle s’agenouilla juste à côté, elle y aperçu des touches et tout plein de petits symboles ; elle se demanda à quoi tout cela pouvait bien servir, et décida donc de le rapporter chez elle, du moi chez les gens qui l’hébergeaient.

       Elle rentra donc chez Mr et Mme Tomate, car oui oui, elle n’avait plus de parents, ils étaient morts quelques temps après leur arrivée dans ce drôle de pays, ils avaient voulu en faire leur domaine, mais les habitants en avaient décidé autrement, et les avaient réduis en poudre et les avaient par la suite manger au petit déjeuner. Elle avait été triste pendant plusieurs années, mais à présent ; elle considérait tous ces produits alimentaires comme sa famille et se nourrissait comme eux, c’est-à-dire avec les petits insectes, et les restes humains, lorsque ceux-là, avaient le malheur de venir mettre le pieds sur leur royaume et voulaient les assiéger.

       Donc lors de son retour dans sa grotte, elle ne prit même pas le temps de saluer les gens présents: ses nouveaux parents, ses frères et sœurs les agrumes et son ex petit ami le lézard qui vivait désormais avec une furette. Elle partie directement se réfugier dans sa chambre aux allures de presse-agrumes relooké en loft américain, avec une vue imprenable sur les montagnes rocheuse de « Croc ma bosse ». Elle s’était bien cachée de dire à ses parents qu’elle venait de faire une étrange découverte, d’ailleurs même son amie Clémentine la carotte, n’avait pas eu le droit de l’accompagner dans son jardin secret, elle voulait être seule pour vivre cette aventure burlesque avec cet objet venu d’on ne sais où…

        Après avoir observé sous toutes les coutures ce mystérieux instrument, dont elle ignorait toutes les fonctions, elle décida subitement d’appuyer sur l’un de ces boutons, elle choisi celui avec une forme d’étoile ; et là, elle fût brusquement transportée au temps de la préhistoire, avec des mammouths, des dinosaures et toutes sortes de bestioles inconnues pour elle, mais qui à la fois lui paraissait très familières, elle décida donc d’aller explorer un peu plus ce nouveau paysage, mais elle fit vite demi-tour en apercevant un T-Rex, qui courait à grandes enjambées vers elle. Son téléportateur l’a ramena donc chez elle, par le plus grand des hasards car elle n’avait appuyer sur aucune touche, elle avait juste crié « Au secours !!!»

       Une fois qu’elle avait repris son souffle et qu’elle était plus ou moins remise de ses émotions, elle entrepris une drôle de danse avec ses doigts… Elle pianota sur le clavier de son énigmatique outil, opta pour le « C » cette fois, et là, c’est sous l’eau qu’elle se retrouva… Sur le coup, elle ne savait pas trop comment réagir, puis, elle pris ses aises et fit des pirouettes et toutes sortes d’autres arabesques dans l’eau ; voyant ce drôle de spectacle, une otarie vins à sa rencontre, elle nageait autour d’elle sans s’arrêter, ce qui fini par former un énorme tourbillon qui projeta notre jeune amie Zeynep hors de l’eau et surtout hors de cet autre monde, elle atterrie à la cime d’un des arbres de son propre pays, à quelques pas de la crypte de sa famille…

       Le temps qu’elle descendes, tout le monde l’attendait au pieds, ils voulaient tous savoir ce qui était arrivé, ils désiraient comprendre comment elle avait fait pour subitement être perchée tout là haut, sans aucune raison apparente, vu qu’ils ne l’avaient pas vu quitter le domicile familial.

        Mais Zeynep ne dit mots, elle repartie illico presto hors de leur vue, elle fila à toute jambe vers sa cachette secrète, nul ne l’a connaissais, elle était donc sûre et certaine d’y être tranquille. Il s’agissait d’une grotte caché derrière une cascade, et elle quand elle voulait y aller disait toujours à ses parents ou à ses amis qu’elle partait à « Eau sans fond », mais personne ne l’a comprenait, donc tout le monde l’a laissait tranquille et reprenait ces occupations.

      Arrivée dans sa garçonnière, elle repris ses investigations au sujet de se découverte du matin. Elle tapota un numéro au hasard, comme elle s’en souvenait lorsqu’elle vivait encore avec ses parents biologiques dans le monde « normal », elle composa donc le 06.05.04.00.99 ; et là, ce fût le choc pour elle, à l’autre bout, elle entendait la voix d’un jeune garçon… Toute émue et ne sachant trop quoi dire, elle se contenta d’un « Allo !» Donc le garçon lui répondit : « - Oui, bonjour, vous êtes qui ? Comment avez-vous eu mon numéro ? On se connaît ? » Elle ne savait toujours pas quoi dire, mais entama toute de même la conversation, car la voix qu’elle entendait grâce à son mystérieux téléportateur/téléphone l’intriguait et surtout lui plaisait beaucoup ; elle sentait son cœur battre la chamade et elle fini donc par lui répondre :

    « - Oui, bonjour, alors je suis désolée mais je viens de faire votre numéro au hasard, je ne vous connais pas, et vous devez encore moins me connaître, mais dîtes, vous êtes où ? Dans quel monde ?

    - Comment ça dans quel monde, je ne vous comprends pas et puis d’abord, comment vous appelez vous ?

    - Je m’appelle Zeynep et vous ? Et je vous parle de monde, car moi, je ne vis pas avec des humains, enfin si mais pas des hommes, je vis seulement avec des animaux, des fruits et des légumes qui parlent.

    - Ola la, mais ça va pas chez vous, vous êtes sûre que vous êtes normale ? Bon moi, je m’appelle Louis-Arthur, je suis un descendant du roi Arthur, ainsi que des Louis. Je règne sur tout le domaine de Avalon.

    - Oh, mais moi aussi je suis une princesse, du moins c’est seulement pour ma famille adoptive, dîtes, est-ce que vous voulez bien qu’on se tutoie et qu’on se rencontre ?

    - Oui, pourquoi pas, les nouvelles rencontres c’est toujours enrichissant …

    - Très bien, alors attends, je viens te voir »

        Zeynep toute heureuse chercha par tous les moyens possible et inimaginable de partir dans le monde de ce gentil garçon avec qui elle venait de parler. Puis d’un coup, elle eu la bonne idée de parler tout fort et de dire « Emmène-moi voir Louis-Arthur ! » et là, d’un coup, d’un seul, elle se retrouva face à face avec ce prince. Il était beau, grand, brun au regard clair et elle tomba encore plus sous son charme, mais d’ailleurs, cela fût littéralement le cas, car douée comme elle était, elle s‘était pris les pieds dans un tapis qui gisait au sol et elle se retrouva donc dans les bras de son tendre et preux chevalier. Lui aussi fût subjugué par la beauté rayonnante de Zeynep et à peine l’avait-il secouru de la chute qu’il l’embrassa à pleine bouche ; et là, le temps s’arrêta pour nos deux tourtereaux.

        Après quelques semaines passé à faire des allers-retours dans chaque monde pour Zeynep, Louis-Arthur l’a demanda en mariage, car oui oui, le coup de foudre existe bel et bien, et s’avait été le cas pour eux. Tous deux mirent alors leur famille au courant de cette belle et grande nouvelle. Et c’est la fête partout depuis ce jour, les fruits et les légumes du monde de notre princesse dispose d’ailleurs tous les jours de leur intelligence…

        Et voilà, encore une histoire qui se fini bien, preuve que le bonheur existe, donc à tous les jeunes gens qui liront cette histoire, n’ayez crainte, vous le trouverez tôt ou tard….

      * FIN *

    -Moi-

    (19/06/09)


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  • Un souhait inaccessible …

    Un souhait inaccessible …


      J’ai beau parler, chuchoter, sangloter et même gémir ; rien n’y fait ; aucun mot, aucun son ne s’échappent de mes lèvres entrouvertes. Ma tristesse n’arrive pas à s’exprimer, tu ne m’entends pas, toutes mes tentatives pour te dire ce que je ressens restent vaines.
      J’aimerai pouvoir te parler chaque jour en face à face, te voir là : devant moi ; mais cela est plus qu’impossible vu que tu n’es plus, et que tu n’as jamais vraiment été ; si ce n’est à l’état primaire de toute vie, à l’état d’un petit fœtus voulant vivre et parcourir le monde le plus rapidement possible … Mais justement, tu es parti bien trop vite, tu as voulu voir tout le monde avant le jour J, mais tu t’es trompé de plan, vu qu’au final personne ne t’a connu, personne n’a eu la chance de voir ton doux petit visage. Si ce n’est moi dans le liquide protecteur qui nous entourait ; mais bon, je n’en ai aucun souvenir, je ne revois plus les traits de ton sourire, ou le contour de tes si beaux yeux ; et j’ai même oublier la texture de ta peau, celle contre laquelle j’étais pourtant blotti tous les jours, car il n’y avait pas une seconde où nous étions séparés.
     
      Je voudrais tellement avoir ne serais-ce qu’un lieu où me recueillir pour te parler, me dire que c’est de là que tu as rejoins les anges. Avoir ne serais-ce qu’un banc dans un jardin ou au bord de la mer, où une statue quelconque dans un parc rempli de rires d’enfants. Mais personne n’y a jamais penser, sûrement dû au  fait que vous n’avez jamais partagés de moment de bonheur, de douceur, ou même de chagrin … J’ai l’impression que les autres t’ont même complètement oublié, sauf maman, elle est la seule qui sûrement pense souvent à toi.
      Tu vas sans doute me trouvé égoïste, mais je désire tellement t’avoir chaque jour à mes côtés. Tu es mon manque, car tu es une partie de moi ; ton absence est de plus en plus dure à vivre, car le fait de grandir ne fait d’accentuer ma douleur : ce vide en moi. J’aimerai que celui-ci s’atténue, mais rien n’y fait, j’ai beau tout vouloir, tout tenter, il reste là au plus profond de mon cœur et je sais parfaitement qu'il y sera toujours, jusqu’au jour où je te retrouverais au Ciel.
     
      Mais tu sais, depuis toutes ces années, je me pose toujours les mêmes questions: Pourquoi ne me fais-tu aucun signe ? Où es-tu désormais ? Es-tu bien là où tu es ? Est-ce que les anges prennent bien soin de toi ?
      Je voudrais tellement avoir ne serais-ce qu’un petit signe de toi pour apaiser mes doutes, mes inquiétudes sur ce que toi tu es devenu. Je ne te demande pas de m’apparaître là, toute de suite, mais s’il te plaît réfléchi à ma demande, car je sais que de là où tu es, tu dois m’entendre, alors je t’en prie, fais tout ton possible pour répondre à ma requête, car je veux juste t’apercevoir; même une demie seconde, juste voir que tu te portes bien et que tout ce que l’on dis sur le paradis est bien réel.. Que tu vis dans la sérénité et que de là-haut tu veilles sur moi, tu es mon ange gardien.

      Voilà, je n’ai eu nul autre choix que d’hurler en silence, que de t’écrire tous mes sentiments, j’ai dû te les livrer au travers du papier; car il est le seul individu à pouvoir me comprendre, à savoir m’écouter parce que mes maux deviennent les siens, ils entrent en lui et parcourent tout son corps, tel le sang qui dans mes veines ne cesse de couler.
      Ainsi, dés que mon esprit doute ou a peur; j’écris, je noircis des feuilles et des feuilles pour noyer mon chagrin, mais cela n’a pas grand effet, mon cœur s’accélère toujours autant lorsque je parle de toi et mes larmes coulent constamment quand je pense à toi, et à ce qu’aurait pu être notre complicité, notre fraternité.
      Puis, je brûle toutes ces lettres en espérant que le vent saura porter jusqu’à toi les cendres de mes pensées, afin qu’un jour peut-être tu te manifestes pour me dire: « Ne t’en fais pas Mona, je vais bien, et lorsque tu viendras me rejoindre, lorsque ta vie ici se terminera, une autre commencera entre nous là-haut, et nous aurons tout le temps pour rattraper celui perdu. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai petite sœur et n’aie crainte, je veille jour après jour sur toi.»

      Tu me manque tellement mon double, mon frère, qu’en t’écrivant, se sont mes sentiments qui ont perlés au travers de mes larmes.


    Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai

    -Moi-
    (16/05/09)


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